“Je voulais être grand-mère, mais je ne pouvais pas dire non”

“Je voulais être grand-mère, mais je ne pouvais pas dire non”
“Je voulais être grand-mère, mais je ne pouvais pas dire non”

Forli, le 27 juin 2024 – Angélique Sansavini est le nouveau conseiller responsable du bien-être communautaire, des droits civils et humains et des politiques de logement.

C’est un visage bien connu dans le monde de la coopération et au-delà. Comment se présenterait-il à cette partie de la ville qui ne le connaît pas encore ?

“Pendant 42 ans j’ai été responsable de la coopérative sociale Domus Coop qui accueille et accompagne les mineurs, les personnes âgées et les personnes handicapées mentales, j’ai toujours été au sein des instances de Confcooperative, pendant huit ans j’ai été membre du conseil d’administration de la Fondation Carisp et pour quatre au conseil d’administration de la maison de retraite de Zangheri. Bref, mon parcours était différent de celui politique que partageaient les autres conseillers du conseil”.

Son nom fait partie de ceux évoqués directement par le maire, quelques semaines après ses adieux à la Domus Coop le 3 juin. Quelle a été votre première réaction ?

“Le jour de la remise de Domus Coop, beaucoup de gens m’ont demandé quels étaient mes projets pour l’avenir et j’ai répondu à tout le monde ‘Je ne sais pas, mais en attendant je me repose’. Je pensais que je serais un grand-mère à plein temps, à tel point que lorsque j’ai reçu l’appel téléphonique du maire, j’ai beaucoup hésité et il m’a fallu quelques jours pour accepter, mais j’ai vite retrouvé le même enthousiasme qui m’a toujours accompagné dans mon métier.

Qu’est-ce qui t’a décidé à dire oui ?

« Mon mari m’a suggéré que, n’étant pas issu du monde politique, je pourrais peut-être apporter une contribution différente qui vient de tout ce que j’ai appris au cours de ces années d’activité. De plus, j’ai réfléchi à mes expériences passées : cela a toujours été plus intéressant, acceptez l’inattendu plutôt que de reculer. »

Connaissez-vous déjà bien le maire Zattini ?

« Au cours de ces années, j’ai eu l’occasion de connaître les maires qui se sont succédé, ainsi que les conseillers qui avaient les pouvoirs que je détiens aujourd’hui, mais les rôles étaient très différents par rapport à aujourd’hui : j’étais à la place de la réalité sociale qui appartient à la Commune d’apporter ses propositions”.

Comment vous retrouvez-vous maintenant, dans ces premiers jours de l’autre côté du bureau ?

“Je suis encore très émerveillé et un peu désorienté, mais aussi très reconnaissant, tant envers le maire qui m’a choisi que envers toutes les personnes qui m’ont tenu compagnie tout au long de mon long parcours professionnel, étant donné que c’est aussi grâce à ce que j’ai appris à à leurs côtés, je suis ici aujourd’hui. Je suis très habitué à travailler dans un groupe avec un objectif commun et, même si je ne connais pas encore en profondeur les autres conseillers, je suis sûr que nous serons une grande équipe, unie pour le bien de la ville”.

Même si vous n’appartenez à aucun parti, vous aurez un rôle politique. Pensez-vous qu’il sera difficile de s’habituer à ce changement par rapport à votre longue vie professionnelle ?

“J’y ai beaucoup réfléchi. Je sais bien que le rôle politique est différent du rôle managérial/opérationnel et que ces distinctions doivent être sauvegardées. Mon expérience m’a cependant appris qu’il est très important d’écouter ces qui sont sur le terrain chaque jour pour trouver ensemble la solution dans la bonne direction. »

Alors, envisagez-vous de privilégier l’écoute des opérateurs ?

“Oui, j’aimerais aussi organiser des moments d’écoute directe des citoyens pour ensuite en tirer des considérations qui conduisent à identifier des priorités, toujours en étant conscient que dans le monde social, les besoins changent chaque jour et qu’il faut savoir suivre ces changements. des changements rapides”.

Vous avez une longue expérience au sein du conseil d’administration de la Fondation que vous avez quitté il y a deux ans. Que vous a laissé cette période ?

“Cela m’a surtout donné l’occasion d’entrer en contact avec des mondes que je ne connaissais pas, notamment celui du volontariat et du tiers secteur. C’était très agréable de rencontrer des gens, de découvrir de nouvelles réalités et de former un groupe. Ensuite, il y a une question de méthode, j’ai d’ailleurs fait mienne la méthode de la Fondation : ce que vous faites pour un, vous le faites pour tous”.

Comment voyez-vous la relation entre la Commune et la Fondation dans un futur proche ?

“La collaboration entre les deux entités a toujours été excellente et à l’avenir je ne vois que la poursuite de cette relation dans le but de donner du pied à des projets communs”.

Quelles seront ses prochaines actions ?

“Ces jours-ci, je commence à m’installer. L’une des premières choses que j’ai faites a été de contacter la conseillère qui m’a précédé, Barbara Rossi, et je lui ai demandé d’illustrer les projets qu’elle avait en préparation et ceux déjà commencés, afin de pouvoir recommencer à partir de là. »

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