Udine. Shimpei Tominaga massacré, Samuele Battistella, 19 ans, donne le coup de poing meurtrier puis fume une cigarette. Le juge : « Violences irrationnelles »

Udine. Shimpei Tominaga massacré, Samuele Battistella, 19 ans, donne le coup de poing meurtrier puis fume une cigarette. Le juge : « Violences irrationnelles »
Udine. Shimpei Tominaga massacré, Samuele Battistella, 19 ans, donne le coup de poing meurtrier puis fume une cigarette. Le juge : « Violences irrationnelles »

​CONEGLIANO (TREVISO) – Lorsqu’il a été retrouvé au sol, “inconscient”, Shimpei Tominaga il avait « les yeux écarquillés ». Mais dans ce dernier regard, il n’y avait plus la beauté aperçue quelques heures plus tôt dans les fresques de la basilique d’Aquilée et inscrite dans la mémoire éternelle d’Instagram, mais plutôt l’horreur d’un Coup de poing dans le visage « pour des raisons insignifiantes », comme la banalité du mal est habituellement définie dans les documents de police judiciaire. L’entrepreneur japonais avait dit « de rester calmes et d’oublier ça » aux trois jeunes Italiens (première ou deuxième génération) qui se battaient avec un couple d’Ukrainiens dans le centre d’Udine, mais deux d’entre eux « sont revenus sur leurs pas » et un « l’a frappé au visage d’un violent coup de poing lancé avec le bras gauche», après quoi il est sorti «un fumer une cigarette ne pas avoir réalisé les graves conséquences de ses actes » : un homicide involontaire, en plus de la bagarre et des blessures, selon le parquet qui a demandé et obtenu du tribunal le détention préventive en prison pour le jeune de 19 ans Samuele Battistella de Mareno di Piave, ainsi que pour le même âge Daniele Wedam de Conegliano et le concitoyen de 21 ans Abdallah Djouamaatandis qu’Oleksandr Vitaliyovych Petrov, 30 ans, sera soumis à une interdiction de séjour dans le Frioul-Vénétie Julienne et qu’Ivan Boklach, 29 ans, a été libéré après une nuit de folie.

LES DEUX FACTIONS

Le récit de la tragédie, survenu dix minutes entre vendredi et samedi derniers, est contenu danscommande avec lequel la juge d’instruction Carlotta Silva a validé les arrestations. Documenté par appareils photo surveillance, le film commence via Sarpi à 15h13 comme un bagarre entre “deux factions” et “avec des provocations mutuelles”. Wedam et Battistella, invités d’un B&B avec l’autre Trévise, fument dans la rue. Deux minutes plus tard, Boklach et Petrov arrivent. Ce dernier titube, “sans doute sous l’influence de l’alcool”, mais aussitôt les quatre ont “une conversation apparemment calme”. Il suffit cependant d’un tour de main pour que la situation empire : à 15h16 Djouamaa face aux Ukrainienshabitants de Pescara, “presque à la recherche d’une confrontation physique”.

Ils partent pousse des deux côtés, puis Oleksandr reçoit un coup de poing d’Abdallah et un coup de pied de Samuele, tandis qu’Ivan tente en vain de les diviser et Daniele lui donne un coup de pied en tenant un couteau de cuisine, jusqu’à ce que les trois Vénitiens battent l’autre avec une chaise du bar adjacent. « L’attaque prend fin – selon le juge d’instruction – grâce à l’intervention d’une passante. À ce stade, le groupe se divise : les Ukrainiens et les Italiens partent dans des directions opposées. »

LE DRAME

En réalité Petrov, montrant “son visage tuméfié”, se réfugie dans le “Buonissimo kebab” de la Via Pelliccerie, où entre également Djouamaa, l’insultant “les mains levées”, au moment où Wedam arrive “pour le soutenir”. Un client italien de l’établissement public, même en discutant avec Battistella, parvient “à les emmener à la sortie du restaurant”, alors qu’il était au comptoir Tominaga il “attend tranquillement de recevoir ce qu’il a commandé”. Entre applaudissements et poussées, la dispute reprend de plus belle puis s’apaise, jusqu’à ce que Shimpei invite les habitants de Trévise à en finir là. C’est ici que se déroule le drame : Samuel fait « tomber à terre le pauvre malheureux »OMS claque «tête violemment perdant immédiatement connaissance. » L’autre client prend sa défense, mais vient à son tour attaqué avec ses mains et un tabouret, jusqu’au départ des “trois voyous”. A 15h25, une brigade de police arrive et un policier parvient à réanimer le Japonais de 56 ans, en attendant les médecins qui diagnostiqueront son état.arrêt cardiaqueL’hémorragie cérébrale et la fracture de la base du crâne qui quatre jours plus tard le conduira à la mortdont les causes devront encore être déterminées par l’autopsie prévue demain à 12 heures.

LA DÉFENSE

Selon la version de Battistella, d’abord assisté d’office par Giovanni Stellato et ensuite confié à Tino Maccarrone (qui défend également Wedam), le jeune homme de 19 ans “ne se doutait pas des conséquences graves découlant de son comportement”, pour lesquelles il a reconnu sa responsabilité. pour la photo, mais en gros, j’ai dit : “Je ne voulais pas le tuer”. L’avocat Maccarrone ajoute : « La première pensée va à la pauvre victime, car on ne peut pas mourir d’un coup de poing. Je me réserve le droit d’approfondir la dynamique des faits, mais Battistella n’aurait certainement jamais imaginé un tel épilogue.”

Mais pour le juge Silva, le danger de répétition du crime est concret car il « découle deviolence extrême et irrationnelle avec laquelle les suspects se sont montrés féroces envers Petrov et envers des sujets totalement étrangers à l’affaire, qu’ils ont rencontrés par hasard”. Pour cette raison, les trois Vénitiens doivent rester en prison : « L’obstination avec laquelle Battistella Samuele – Djouamaa Abdallah – Wedam Daniele ont été farouches envers les agressés, poursuivant l’action à plusieurs reprises et persévérant dans le comportement violent pendant une période de temps appréciable, sans renoncer malgré l’invitation des personnes présentes et malgré Tominaga gisant inerte et inconscient sur le sol, démontre la danger social des suspects et justifie l’application à leur égard de la mesure de précaution maximale”.

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Le Gazzettino

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