Procès des anarchistes de Carrare, les Digos ont donc suivi et fait des surveillances à Il Tirreno

Procès des anarchistes de Carrare, les Digos ont donc suivi et fait des surveillances à Il Tirreno
Procès des anarchistes de Carrare, les Digos ont donc suivi et fait des surveillances à Il Tirreno

CARRARE. Dernière audience avant les vacances d’été (les parties ont convenu de “sauter” le rendez-vous de juillet, et de se retrouver le 8 octobre) dans le procès en cours, avec jugement immédiat, contre quatre militants anarchistes, qualifiés de “côte” du ” Scripta scelera” enquête de la DDA de Gênes. Devant le juge du procès, le Dr Fabrizio Garofalo – le procureur Federico Manotti, chef de l’enquête – et en présence des quatre accusés, ont été entendus deux fonctionnaires des Digos de La Spezia, qui ont mené les enquêtes : les commissaires adjoints Riccardo Ginepro et Antonio Casadio. Le premier était chargé d’extraire les éléments jugés utiles à l’enquête sur les PJ saisis chez les prévenus ; le témoin avait avec lui une partie du matériel dont l’acquisition était demandée. Le juge a convoqué les avocats et le procureur à son bureau, où les enveloppes scellées contenant les CD ont été ouvertes et, depuis l’ordinateur du juge, un aperçu rapide du contenu a été effectué, y compris des courriers électroniques, des dépliants, des brouillons d’articles, ainsi que des un symbole de la FAI (la fédération anarchiste informelle d’Antonio Cospito, et non la fédération anarchiste italienne). Les avocats ont accepté l’acquisition de la soi-disant.

Au cours de l’audience, les désaccords relatifs à la presse Bezmotivny ont également été rappelés, avec la FAI de Carrare qui à partir de l’été 2021 n’autorise plus la presse via San Piero ; ensuite, la solution Avenzagrafica est trouvée ; selon la défense, simplement une dialectique interne.

Antonio Casadio a plutôt témoigné de harcèlements à l’ancienne et de surveillances sollicitées à des fins d’enquête, pour trouver des preuves concernant les courriels et les appels téléphoniques interceptés, si les rendez-vous prévus avaient effectivement eu lieu. Il a rappelé que Bezmotivny était régulièrement en vente à l’extérieur du club Fiaschi, et que le club lui-même était ouvert au public.

Lors d’une précédente audience, Gino Vatteroni, l’un des accusés, avait produit vingt pages de son analyse, “Riflessioni scellerate”, qui rappelle évidemment “Scripta scelera”. Son interprétation des événements, dans laquelle il parle d’un « récit basé sur de fausses corrélations » et affirme que « d’un certain point de vue, la procédure pénale en cours a au moins le mérite de distinguer avec une clarté nouvelle et plus grande ce qui est naturellement et authentiquement porteur de liberté, d’autonomie et de planification créatrice », ou encore « l’anarchisme et nos mauvais écrits ». Les quatre prévenus, qui n’ont qu’une obligation de signature, sont Gino Vatteroni, 56 ans (avocat George Claude Botti du barreau de Massa), Paolo Arosio, 45 ans, Gaia Taino, 35 ans, Luigi Palli, 27 ans. (tous trois défendus par l’avocat Fabio Sommovigo, Palli également par l’avocat Marta Magnanini, tous deux avocats du barreau de La Spezia). Le procès en cours, comme nous l’avons expliqué à d’autres occasions, voit les accusés accusés de deux hypothèses de délits concurrents, à savoir, le premier, l’incitation à commettre des crimes, 414 du code pénal, avec la circonstance aggravante du terrorisme, 270 bis. 1 du code pénal, en relation avec “Bezmotivny – Senza Motivo”, pour son contenu apologétique et instigateur de crimes (y compris le terrorisme). L’autre accusation concerne la complicité dans l’atteinte à l’honneur ou au prestige du Président de la République (articles 110 et 278 du code pénal), toujours pour un article publié dans “Bezmotivny – Senza Motivo” (An I, n. 17).

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