“Une discussion ouverte, non aux règlements de comptes”

“Une discussion ouverte, non aux règlements de comptes”
“Une discussion ouverte, non aux règlements de comptes”

Il ne s’agit pas seulement d’une analyse approfondie de la défaite. Il s’agit plutôt d’une proposition visant à imaginer « un débat sur la gauche non seulement au niveau local » si nous voulons « redevenir de véritables protagonistes du changement ». L’ancien maire Gaetano Sateriale fait partie de ces personnes dont les paroles ont un poids évident. Pour résumer : il a d’autres lectures. Et cela donne une représentation très lucide de l’état de l’art du centre-gauche à Ferrare et au-delà. “Le nombre d’électeurs est en baisse par rapport à 2019 – selon l’ancien maire – quelques milliers de voix passent de la gauche des élections européennes à la droite des élections municipales (même dans les quartiers historiquement de gauche). Plus que le les partis et les listes, aux élections municipales, ont voté (ou non) pour les candidats : le peuple Déjà avec ces quelques considérations on peut dire que la gauche n’a pas réussi à proposer des candidats capables de réduire l’abstentionnisme et à la hauteur du défi avec Fabbri. “. “Pourquoi – demande Sateriale – pour la deuxième fois à Ferrare y a-t-il une perte significative à droite ?”. La première réponse potentielle que se donne l’ancien maire concerne la méthode. “Il y a un problème de méthode – affirme-t-il – le candidat qui doit reconstituer l’électorat de gauche ne peut pas être imposé en forçant une liste ou une partie du groupe dirigeant d’un parti (et encore moins par des secrétaires nationaux qui désavouent les dirigeants locaux). “. Et ici, la référence à ce qui s’est passé avec Avs et à la fracture survenue entre Rome et Ferrare est claire. Pour le bénéfice de ceux qui ont la mémoire courte : tandis que les dirigeants nationaux Angelo Bonelli et Nicola Fratoianni bénissaient la candidature de Fabio Anselmo, les dirigeants locaux de gauche et verts – menés par Sergio Golinelli et Federico Besio – ont décidé de soutenir la candidature civique d’Anna. Zonari. Mais le diagnostic de Sateriale n’est pas terminé. Selon lui, il y avait un problème de « contenu », c’est-à-dire un « manque d’idée sur l’avenir de la ville à partager avec les électeurs ». D’où la proposition de tenter d’inverser la tendance. Une proposition qui contient également une considération politique pas vraiment flatteuse quant à l’attitude que la Région réserve à notre territoire. A cela s’ajoute évidemment une critique de l’approche administrative du conseil d’Este. “Il serait juste – dit Sateriale – d’ouvrir une discussion sérieuse sur ces questions pour comprendre quelles sont les raisons de la défaite et comment nous devrions recommencer. Il serait urgent que les listes de gauche (ensemble) entament un véritable analyse des erreurs commises et construire de nouvelles bases de crédibilité envers les Ferrarais, pour les convaincre qu’il peut y avoir une perspective d’innovation pour notre territoire qui va au-delà des festivals et des concerts”.

Bref, une gauche qui « conteste la droite sur les choses à faire plutôt que de simplement contester les choses faites ». Ce débat “ne peut pas être uniquement local, même si Ferrare, son développement, ses services, son bien-être social, son travail, ne semblent pas figurer parmi les priorités de la Région”. Pour amorcer ce raisonnement, conclut Sateriale, il faut « une discussion ouverte et participative, et non un « conclave ». Une discussion qui donne le signe que ce qui s’ouvre n’est pas un règlement de compte entre des groupes de direction et quelques insiders mais un une analyse transparente et étendue de ce qui s’est passé et de la manière dont on compte y remédier. Une discussion qui, dans la ville, revient animer et impliquer les bureaux décentralisés : les quartiers, les hameaux”. Désolé si ce n’est pas grand chose.

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