L’OTAN prévoit un fonds de 100 milliards de dollars « à l’épreuve de Trump » pour l’Ukraine, écrit aujourd’hui le FT. Volodymyr Zelensky, quant à lui, en difficulté, demande des armes aux alliés et, avec son insistance sur le retour aux frontières de 1991, « jette une lumière maximaliste sur la position ukrainienne ». Poutine, au contraire, parle de manière générique de « négocier la paix », même s’il ne semble pas avoir l’intention de le faire et semble donc « plus réaliste et modéré ». Zelensky, quant à lui, réitère ses points essentiels, en vue de la conférence de paix qu’il souhaiterait tenir en Suisse cet été : nous en parlons avec Ilario Piagnerelli, correspondant de RaiNews24 tout juste revenu de Kiev. | À une époque où les conflits à travers le monde obligent de plus en plus de personnes à quitter leur foyer, ceux qui fuient emportent leur art avec eux. Selon le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, 110 millions de personnes ont été contraintes de fuir en raison de persécutions, de conflits, de violences, de violations des droits de l’homme ou d’événements qui troublent gravement l’ordre public. Parmi ceux-ci, il y a de très nombreux artistes qui tentent, ailleurs, dans d’autres pays, dans d’autres réalités, de faire vivre leur art. Et c’est la clé proposée par l’exposition “Out of place”, une exposition qui propose les œuvres de 162 artistes qui vivent ou ont vécu dans des camps et installations de réfugiés à travers le monde. Leurs zones d’origine s’étendent de l’Afghanistan au Myanmar, du Kurdistan au Vietnam, de l’Éthiopie à la Somalie et bien d’autres régions – autant de lieux qui nous racontent des crises aux multiples facettes, qu’il s’agisse de conflits armés, de persécutions ethniques ou religieuses, de catastrophes naturelles, de violence ou autre : on en parle avec Enrico Bossan, directeur artistique de la Fondation Imago Mundi. Aux micros, Roberto Zichittella.
03 avril 2024
