EXIST – Détourner l’esprit du temps

EXIST – Détourner l’esprit du temps
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6.5

  • Bandes:
    EXISTER
  • Durée : 00:37:02
  • Disponible à partir du : 12/04/2024
  • Étiquette:
  • Dossiers prothétiques

Streaming pas encore disponible

Quatre ans après “Egoiista”, Exist, groupe avec Max Phelps (Cynic, Death To All, Obscura, Defeated Sanity), revient avec un album qui s’inspire des théories du complot qui poussent comme des champignons dans le monde moderne, soulignant leur danger mais aussi la fascination qu’ils exercent sur de nombreuses personnes.
Si l’avant-dernière sortie du groupe américain était quelque chose de gigantesque, ce nouveau « Hijacking The Zeitgeist » semble certainement plus concis et direct, à commencer par la durée – un peu plus de la moitié de son prédécesseur. Même si les morceaux sont plus courts, la richesse des solutions adoptées ne manque pas : comme toujours, la musique d’Exist vit du contraste entre élans death metal et digressions progressives, mais cette fois les premières sont moins véhémentes alors qu’au contraire, elles sont l’usage de la voix claire est plus fréquent.
Les riffs dissonants et les digressions sentant la fusion et le jazz font inévitablement référence à des groupes comme Cynic et Obscura, on sent la passion de King Crimson pour le prog et on évolue parfois dans des territoires qui ne sont pas loin du dernier Ihsahn (« Funeral Toll »). Comme cela arrive souvent dans ce type de musique, la basse dispose d’un espace qui lui est propre et la batterie est le protagoniste absolu des variations rythmiques les plus audacieuses. Les arrangements sont toujours raffinés et aussi imprévisibles, la technique est raffinée sans dépasser la virtuosité comme une fin en soi, et le seul défaut évident semble être la voix de Phelps lui-même, pas toujours à l’aise, surtout lorsqu’il est en grondement.
Les chansons les plus réussies sont celles dans lesquelles on se rapproche du Cynic précité, comme dans “Thief Of Joy”, ou en tout cas celles dans lesquelles la composante prog est prédominante, à tel point que le déplacement vers ces rivages pourrait être un chemin qui peuvent être suivis avec succès, tandis que des chansons plus linéaires, comme « A Path To Nowhere », sont évidentes et ne se distinguent pas par leur qualité.
Peut-être pas l’évolution à laquelle on aurait pu s’attendre, et la transition n’est sans doute pas encore terminée : pour l’instant un album peu convivial, avec de bons pics et quelques dérapages, on verra quelle sera la prochaine étape.

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