Eli Review – Une merveilleuse chute de Grace


La musique de Teramaze est agréable, chaque nouvelle sortie suscite un certain intérêt chez les fans du groupe et au-delà ; dans le cas de la nouvelle naissance du groupe australien, Eli : une merveilleuse chute de la grâce, nous sommes confrontés au chapitre qui complète la trilogie Halo commencée avec Her Halo et Little Sister. Le concept nous emmène dans un lieu mystérieux appelé Halo, à l’origine de la renommée maudite du protagoniste Eli : à vous de reconstituer le puzzle, paroles en main…

Concentrons-nous alors sur la musique. Après l’intro cinématique, l’ouverture “La volonté d’Eli» se présente avec la bonne dynamique, en effet il faut soixante secondes en crescendo pour entendre un refrain entraînant et entraînant accompagné d’un tapis de claviers qui rappelle certainement Kevin Moore qui était (il est actuellement psychiatre).

Nous sommes confrontés à un bon morceau qui, au cours des huit minutes qui le composent, change plusieurs fois d’atmosphère et parvient à passer du métal de style théâtral à des moments semi-acoustiques palpitants. Excellente réalisation. Vous êtes définitivement encouragés à continuer d’écouter.

Un pas vers le haut» a la même durée que la chanson précédente. On est face à une puissance prog jouissive et les cousins ​​suédois Seventh Wonder viennent à l’esprit en terme de recherche mélodique. Les solos sont bons mais manquent un peu de créativité par rapport à l’opener.

Cependant, une agréable surprise nous attend… Après l’interlude ésotérique “Les Mantisses», «Madame Rome» propose Teramaze dans le style Symphony X (à mi-chemin entre V et Paradise Lost) et dans toute leur puissance. Pour comprendre de quoi notre groupe est capable, il suffit d’écouter la section centrale, entre unissons, rythmes rock et un crescendo assez sombre. Peut-être l’un des moments les plus réussis de toute la trilogie conceptuelle. La coda avec piano et sample avec voix enregistrées nous ramène dans le temps au moins 30 ans, lorsque le prog. dicté la loi.

Avant la suite finale, il y a de la place pour deux pièces “courtes”, d’une durée de 5 et 7 minutes. “Ovation debout» est à moitié convaincant, grâce à un refrain peu incisif, tandis que «Les mains sont liées» fait mouche grâce à des lignes vocales sincères et bien interprétées. Ce sont des ballades à l’ancienne, la première partie étant composée de voix-piano et la deuxième partie étant pleine de guitare et d’orchestre au complet.

Tout se termine par “Une merveilleuse chute de la grâce», un quart d’heure de bonne musique qui comprend quelques concessions sporadiques à un certain son de djent (qui a dit Périphérie ?) et des parties de saxophone qui donnent une touche de raffinement à l’ensemble.

Au final, les Teramaze ne déçoivent pas et se confirment à des niveaux très respectables. Faites vôtre Eli – A Wonderful Fall from Grace, vous ne le regretterez pas.

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