Strobosphère n. 31 : Schismes, excommunications, procès et fanfares. Illusions et désenchantement dans la (colorée) Maison de la Tradition

Strobosphère n. 31 : Schismes, excommunications, procès et fanfares. Illusions et désenchantement dans la (colorée) Maison de la Tradition
Strobosphère n. 31 : Schismes, excommunications, procès et fanfares. Illusions et désenchantement dans la (colorée) Maison de la Tradition

de Piergiorgio Seveso

Nous traitons rarement et avec difficulté des affaires ecclésiales actuelles, car dans le grand désert que nous traversons, il y a peu de choses à dire, et encore moins les traitons-nous de manière positive, car le plus souvent nous devons constater l’effondrement de ce qui est déjà en ruine. bastions : plus que des positions ecclésiologiques ou des protagonistes de la Reconquista, nous avons affaire à des morceaux de murs écaillés, des tuiles cassées, des décombres soulevant la poussière.

Toutefois, ces dernières semaines, nous avons dû perpétuer sur le plateau média de Radio Spada des épisodes qui pourraient être annonciateurs d’évolutions positives. Les possibles nouvelles consécrations épiscopales de la Fraternité Saint-Pie

Évidemment, les consécrations auraient un réel effet si elles contribuaient à briser la « toile du royaume », pour citer un de mes vieux articles de 2015, que Bergoglio a construit autour de la Fraternité Saint-Pie. En fin de compte, dans la littérature narrative de Bergoglie, « l’Église » a un grand cœur et il y a vraiment une place pour chacun en elle, il suffit de « la ressentir », il suffit de la vouloir, peut-être même de ne pas l’avoir. Il faut demander : quelqu’un bouge une chaise, quelqu’un sourit, quelqu’un regarde ailleurs et on se retrouve déjà à table en train de déjeuner avec la Révolution. Par contre, il est triste et douloureux de rester dans la cour alors que chez soi on entend des festins avec de grands rires et de grands applaudissements.

Ces consécrations épiscopales, faites AU MOINS sans approbation implicite et sans mandat public « romain », serviraient à « renverser la table » avec des assiettes et de l’argenterie, ramenant l’horloge à l’époque d’avant les discussions doctrinales de 2005 et le « jubilé » de 2000. chose, et quel que soit le grand débat qui dure depuis des décennies sur l’Autorité, il serait toujours souhaitable, appréciable et louable : consultants vidéo!

Le cas Viganò, ou plutôt de Son Excellence Monseigneur Viganò (voulant donner du crédit au voix williamsonianae) est certainement très pertinent, non pas tant pour les détails canoniques, bien qu’intéressants, mais qui, à ce moment, perdent de leur pertinence puisque les juges sont essentiellement les accusés eux-mêmes, mais pour certaines des réponses données par le Prélat. Sans se livrer à des parallèles audacieux et improbables avec les événements des années 1980, il faut reconnaître que le rejet clair et sans équivoque du « concile Vatican II » par un ancien évêque conciliaire, que Radio Spada a suivi tantôt avec une incertitude douteuse, tantôt avec appréhension, , toujours avec amitié et respect, la parabole nous remplit tantôt d’un grand intérêt, tantôt d’une vive joie.

Le fait que cela puisse jeter dans la consternation et la consternation des conservateurs imbibés de chloroforme conformiste ne peut que nous donner une immense satisfaction.

Que cela puisse agiter cette grande armée de milieux catholiques qui, ces dernières années, ont tenté de se forger des positions ecclésiales et existentielles en traitant avec le Léviathan, ne nous surprend pas du tout.

Que cela puisse inspirer sarcasme et moquerie chez les champions de la « milice cléricale » qui ont choisi de servir principalement dans la couture et la réception nous inspire plus de pitié que de dédain.

Que cela puisse finalement brouiller les cartes des circumcellioni néo-sédévacantistes à mèche courte et des croupiers de l’office empêchés qui envahissent les agoras télématiques nous paraît sain et providentiel.

Il s’agit certainement d’un début auroral, d’un heureux point de (non) retour : nous adressons des vœux priants et affectueux à notre ami le Prélat afin qu’il puisse maintenir et approfondir sa position et, mieux encore, son action, avec la certitude, cependant, que les hommes peuvent hésiter, s’égarer, trahir mais Dieu ne trahit pas ses promesses. Nous ne le laisserons pas manquer de prières et, SEULEMENT là où cela est demandé, de suggestions, car trop de gens le tirent déjà par le bas de son pantalon. Les éditions Radio Spada ont en outre publié des volumes que l’archevêque connaît bien : Galleria neovaticana (qu’il a introduit avec son essai), Paroles claires sur l’Église (pour avoir rédigé une revue aimable et approfondie) et Coup d’État dans l’Église (pour ayant signé la préface de la traduction française récemment publiée).

Que l’« histoire » de l’Église catholique, enveloppée dans les enroulements d’un profond sommeil comateux, la « Belle au bois dormant » pour adapter une agréable image de Palmaro&Gnocchi, est donc sur le point de reprendre son « propre chemin » ? Ce serait certainement un fait important, en premier lieu pour le salut animal (largement compromis depuis des décennies) mais aussi indirectement pour mettre fin une fois pour toutes à ces pulsions privatistes qui troublent, déchirent et appauvrissent notre monde. Que le catholicisme romain se réduit aujourd’hui à une cour à grilles, un peu comme celle de Teresa dei Legnanesi, où l’on se jette des vases de fleurs, où l’on prend la poussière en battant des tapis usés, où l’on se crie dessus d’un appartement à l’autre, où l’on verrouiller les pièces pour ne pas voir les voisins ou les espionner furtivement, les maudire depuis les lucarnes ou les lucarnes, n’honore certainement pas les grandes époques que nous avons vécues, et finalement notre Divin Fondateur.

Je ne voudrais pas non plus que cette distinction soit accusée de naturalisme excessif, de pessimisme irrévérencieux, car, une fois nos sapins de Noël Missio dépouillés de décorations et de guirlandes lumineuses, il reste souvent un pin galeux et coupé à contempler. Les évêques qui maintiennent la plénitude de l’ordre et, si possible, l’intégralité de la profession de foi, ont l’engagement colossal de ne pas s’arrêter aux soins de leur propre « particulier », de ne pas créer un petit tribunal dans les évêchés périphériques de l’Église. fidèles soignés et scapularisés et béguines bêlantes mais pour prendre pleinement soin de l’Église universelle, en dénonçant les hérésies, les erreurs et les errants du PASSÉ et du présent, en travaillant pleinement et selon des méthodes légales évidemment à vérifier en cours, vers le plein restauration de l’Église militante.

C’est certes de quoi faire trembler les poignets et les mains, vivifiés ou revivifiés par la Sainte Onction, mais cela représente de manière tangible ce “ponere vitam pro ovibus” qui est une caractéristique essentielle de l’Episcopat catholique. Ces évêques, peut-être courageux, pourront-ils compter sur des laïcs fidèles, dignes, prêts et travailleurs, après des années d’anticléricalisme capricieux ou d’inaction querelleuse sur fond d’histoire ecclésiastique ? La question n’est pas du tout étrange et répondre de manière rhétoriquement affirmative serait certainement un acte de témérité ou de confiance en soi arrogante, tandis que répondre de manière totalement négative serait nier la valeur du plus grand nombre et l’aide de la Providence.

En fin de compte, pour citer les mots du Poète, ici cela semblera notre noblesse.

En la fête de Saint Jean-Baptiste 2024


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Image de Pub. Dom (modifié) à partir d’ici : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Rocket_Lab_PREFIRE_and_Ice_Launch_(KSC-20240605-PH-RKL01_0002).jpg?uselang=it

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