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Evolutions possibles de l’enquête
Si l’enquête révèle un comportement déloyal, l’UE pourrait limiter l’accès des entreprises chinoises aux marchés publics du bloc des 27 pays. Le Journal officiel de l’UE précise que l’enquête sera conclue dans les neuf mois suivant son début, bien que la Commission puisse la prolonger de cinq mois supplémentaires. L’avis indique que Pékin est “invité à présenter ses points de vue et à fournir des informations pertinentes” et que la Chine peut également “entamer des consultations avec la Commission en vue d’éliminer ou de remédier aux mesures et pratiques alléguées”.
Le marché des dispositifs médicaux et les enquêtes sur les subventions aux technologies vertes
Le marché chinois des dispositifs médicaux est le deuxième en importance après celui des États-Unis, avec une valeur d’environ 135 milliards d’euros en 2022 (145 milliards de dollars), selon un rapport de 2023 du groupe de réflexion chinois Merics. Ces derniers mois, Bruxelles a lancé une série d’enquêtes contre la Chine pour subventions aux technologies vertes. Un choix qui a provoqué l’ire de Pékin début avril, après l’annonce d’une enquête sur les fournisseurs chinois d’éoliennes. D’autres enquêtes se sont concentrées sur les subventions chinoises aux panneaux solaires, aux voitures électriques et aux trains, alors que Bruxelles cherche à s’éloigner d’une dépendance excessive à l’égard d’une technologie chinoise moins chère.
Objectif « se libérer » des liens économiques avec la Chine
Les responsables de l’UE ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils voulaient « se libérer » des liens économiques avec la Chine après que l’agression de Moscou contre l’Ukraine ait mis en évidence la dépendance énergétique de l’Europe à l’égard de la Russie. Le Parlement européen a approuvé mardi une interdiction des produits fabriqués à partir de travaux forcés, dont les partisans espèrent qu’ils seront utilisés pour bloquer les marchandises en provenance de Chine.
Pékin : “Signe de protectionnisme, nuit à l’image de l’UE”
La réponse de Pékin a été immédiate, selon les mots du porte-parole du ministre des Affaires étrangères Wang Wenbin : « L’Union européenne a souvent utilisé ses instruments commerciaux et ses mesures de soutien au commerce, mais ces mesures ne font qu’envoyer des signaux protectionnistes, ciblant les entreprises chinoises et nuisant à l’image de l’UE ». . “L’UE s’enorgueillit toujours d’être le marché le plus ouvert au monde, mais tout ce que le monde extérieur voit, c’est qu’elle s’oriente progressivement vers le protectionnisme – a poursuivi le porte-parole -. Nous exhortons la partie européenne à tenir sa promesse d’ouverture du marché et d’équité. concurrence, à respecter les règles de l’Organisation mondiale du commerce et à cesser d’utiliser n’importe quel prétexte pour réprimer et restreindre sans fondement les entreprises chinoises.
