“L’Allemagne bloque de nouvelles sanctions contre la Russie” : trop risqué pour l’économie. La Commission européenne doit négocier avec Berlin

“L’Allemagne bloque de nouvelles sanctions contre la Russie” : trop risqué pour l’économie. La Commission européenne doit négocier avec Berlin
“L’Allemagne bloque de nouvelles sanctions contre la Russie” : trop risqué pour l’économie. La Commission européenne doit négocier avec Berlin


La crise politique en Allemagne s’est ajoutée à la crise économique. Le mécontentement de la population à l’égard du gouvernement augmente et les sondages l’ont montré : effondrement de l’alliance SPD-Verts, croissance de la CDU mais surtout exploits de l’extrême droite d’Alternative für Deutschland. Ainsi, Berlin passe à l’action et en dit assez sur les sanctions contre la Russie […]

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crise politique dans Allemagne a été ajouté au crise économique. Le mécontentement de la population envers le gouvernement augmente et les sondages l’ont montré : effondrement de l’alliance SPD-Verts, Cdu qui se développe à nouveau mais, surtout, des exploits de l’extrême droite de Alternatives pour l’Allemagne. Comme, Berlin court se mettre à couvert et en dit assez les sanctions à la Russie qui pénalisent, et donc déplaisent, aux entreprises nationales. D’après ce qu’il écrit Politiqueles représentants permanents duUnion européenne ils n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur de nouvelles sanctions contre Voler précisément à cause de la position de l’Allemagne : “Berlin s’inquiète de l’extension d’une mesure qui obligerait les entreprises de l’UE à garantir que leurs clients ne peuvent pas vendre de marchandises sanctionnées à Moscou”, écrit le journal expliquant que “l’Allemagne craint que ses petites entreprises ne souffrent si le la mesure est étendue à produits à usage civil tels que les produits chimiques ou les équipements de travail des métaux ».

La plus grande puissance économique européenne fait face depuis des années à une aggravation de la situation économique exacerbée par la pandémie. corona virusavant et depuis le début du conflit en Ukraine, puis. Berlin était en fait l’un des pays européens ayant les relations économiques les plus étroites avec la Fédération et de nombreuses entreprises nationales ont subi de lourdes réactions suite à l’arrêt des échanges commerciaux avec Moscou.

Aujourd’hui, la crainte est qu’un nouveau paquet qui prévoit la demande de garanties aux clients sur les ventes de produits, même à usage civil, pour éviter leur transfert vers le pays de Vladimir Poutine frappe encore plus durement l’économie nationale. Politique rappelle qu’auparavant, la clause dite interdisant les livraisons à la Russie ne s’appliquait qu’aux Armesauéquipement militaire et ai marchandises usage double, c’est-à-dire utilisable aussi bien dans le domaine civil que militaire. Désormais, cette clause couvrirait tous les types de biens, même à usage civil. Berlin a également « empêché la fermeture d’une route commerciale qui permet le transport de marchandises haut de gamme, notamment voiture de luxeen transit depuis Biélorussie au Russie», ajoute le journal.

Cette fois-ci, ce n’est donc peut-être pas l’habitude de bloquer le projet visant à frapper les caisses de Vladimir Poutine. Viktor Orbande par sa proximité jamais cachée avec le leader du kremlin, mais l’Allemagne, l’un des pays qui a dépensé le plus en soutien militaire et économique à Kiev, malgré ses relations historiques avec la Russie. Pour cette raison, les travaux de Commission européenne, les négociations avec la chancellerie allemande pour tenter de renverser le veto seront beaucoup plus difficiles et délicates. Des garanties solides seront nécessaires pour éviter un nouveau Impasse européenne.

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