« Aux Etats-Unis, il y a plus de lois sur le corps des femmes que sur les armes. Pas grave? Je l’ai écouté au milieu du désert” – -

« Aux Etats-Unis, il y a plus de lois sur le corps des femmes que sur les armes. Pas grave? Je l’ai écouté au milieu du désert” – -
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« Je marchais au milieu du désert et j’ai entendu cet album, tellement incroyable, tellement fort. Et j’étais excité.” Nous ne sommes pas parmi les cactus du Mojave, mais dans une salle sombre et londonienne d’un Camden désormais transfiguré par des tours. Mais la magie évocatrice est la même, tandis qu’Eddie Vedder, icône vivante du grunge avec Pearl Jam et, à presque 60 ans, dernier survivant de cette saison, raconte comment il a appris àle Peu importe, L’album monstre de Nirvana, où les années qui nous séparent des adieux tragiques de Kurt Cobain sont de 30 ans.

Et le disque qu’Eddie présenteavec un chapeau et une certaine ironie sournoise, pour un petit groupe d’initiés, est le douzième du groupe de Seattle Dark Matter, sortie le 19 avril. Dark Matter, encore une fois, finalement, très rock’n’roll, droit au but, où Pearl Jam s’est fait aider par le joueur de 38 ans. Andrew Watts, enfant prodige voire pop (les productions de ce dernier sont les siennes Justin Bieber et Dua Lipa), mais un grand fan de Pj qui a ramené les sons bruts, presque punk, de ses débuts, après le chapitre un peu froid de l’avant-dernier ouvrage : «GigatonneÀ”. “Ouais”, plaisante Vedder, “Andrew est né quand nous avons sorti Libéreril a bien été « libéré” : cela nous a beaucoup aidé à retrouver notre esprit originel.”

Vrai: pendant Vedder il écoute l’avant-première de l’album avec son public, ça semble se ressentir à nouveau Confiture de perles des origines avec type fouet Réagir, répondre ou le single En cours d’exécution. Où, en plus des sons, les paroles sont aussi très directes, pour un groupe qui ne s’est jamais désintéressé des choses du monde : “Essayez de faire ce qui vous rend libre” ou “Aucune tolérance pour l’intolérance” crie Eddie.Et il y a aussi sa fille Olivia, 19 ans, parmi le petit groupe d’auditeurs, à qui il dédie Quelque chose de spécialL et dont il se souvient de l’activisme, évidemment sur les traces de son père, lorsqu’il l’a vue lors d’une manifestation avec une pancarte disant qu’aux États-Unis il y avait plus de “lois sur notre corps que sur la possession d’armes”.

Eddie se souvient aussi sa jeunesse, quand son seul « ami » était un disque : Quadrophénie par The Who. Et quand il est venu ici pour la première fois, il y a 35 ans, pour jouer dans un petit endroit comme celui-ci, le Borderline qui, à l’époque, contenait tous les fans de l’époque. Et comment traverser Hyde Parkavec un skateboard et un baladeur, est passé devant le Royal Albert Hall, rêvant de pouvoir y jouer un jour. La soirée se termine et Eddie devient presque ému en pensant à ce garçon qui se produira le lendemain soir au Royal Albert Hall avec les légendaires Anglais.Pete Townshend et Roger Daltrey, pour un concert-bénéfice. Les rêves sont des désirs. Parce que c’est du rock’n’roll, certes, mais toujours teinté de ressenti.

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