qui était l’acteur oscarisé

qui était l’acteur oscarisé
qui était l’acteur oscarisé

Donald Sutherland il avait 88 ans et avait derrière lui des centaines de films. Des rôles importants, au visage parfois dur, de ceux qui “oh mon Dieu je le connais mais je ne me souviens pas de son nom”. Pourtant la liste de ses films est impressionnante : Animal House, State of Alarm, The Italian Job, Murder on the Bridge, Night of the Eagle, Ordinary People, Invasion of the Body Snatchers, The Hunger Games. Il a eu 5 enfants, le plus célèbre étant peut-être Kiefer Sutherland (le Jack Bauer de la série 24).

Donald Sutherland est mort, qui était-il

Né au Canada, actif au cinéma, au théâtre et à la télévision, il est le père des acteurs Rossif et Kiefer Sutherland. Il a soixante ans de carrière à son actif et a participé à plus de 180 films, souvent dans le rôle-titre. Il a travaillé avec des réalisateurs américains, canadiens, anglais et italiens. Il était l’un des porteurs du drapeau olympique lors de l’inauguration des Jeux d’hiver de Vancouver 2010. En septembre 2017, il a reçu l’Oscar pour l’ensemble de sa carrière.

Sutherland a fait ses débuts sur grand écran en 1964 dans le film italien Le Château des morts-vivants. Il existe de nombreux films dans lesquels Sutherland apparaît dans le rôle du méchant et du cynique ainsi que dans celui des personnes au pouvoir.

Il s’est marié trois fois : d’abord avec Lois Hardwick de 1959 à 1966, puis de 1966 à 1970 avec Shirley Douglas, avec qui en 1966 il a eu deux enfants jumeaux, Rachel et Kiefer, qui ont suivi ses traces, et depuis 1972, il est marié à l’actrice Francine Racette, avec qui il eut trois enfants : Roeg (1974), Rossif (1978) et Angus (1979).

TOUTE SA CARRIÈRE

L’acteur canadien a été un interprète prodigieux dirigé par les plus grands réalisateurs, l’inoubliable Casanova de Federico Fellini et le protagoniste du « Novecento » de Bernardo Bertolucci aux côtés de Robert De Niro et Gérard Depardieu. L’annonce du décès a été faite par Missy Davy de la Creative Artists Agency qui a représenté l’acteur auprès de «The Hollywood Reporter». Né Donald McNichol Sutherland à Saint John, Nouveau-Brunswick (Canada), le 17 juillet 1934, après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur à l’Université de Toronto en 1956, il s’installe en Angleterre pour étudier le théâtre à la London Academy of Music and Dramatic Art. théâtres de Londres, où il a travaillé régulièrement jusqu’à ses débuts au cinéma – qui ont eu lieu en 1964 dans le film d’horreur italien «Le Château des morts-vivants» d’Herbert Wise (Luciano Ricci) et Warren Kiefer (Lorenzo Sabatini), dans lequel il a eu un double rôle -, a permis à Sutherland d’affiner son style interprétatif grâce à une conscience scénique remarquable. Après avoir travaillé dans des productions principalement anglaises, Sutherland obtient son premier rôle prestigieux à Hollywood dans “The Dirty Dozen” (1967) de Robert Aldrich, dans lequel il donne vie à l’extravagant soldat Vernon Pinkley. Il obtient le succès avec l’interprétation d’un capitaine bizarre, Benjamin Franklin “Hawkeye” Pierce, chirurgien dans un hôpital de campagne pendant la guerre de Corée et toujours prêt à toutes sortes de farces, dans “Mash” (1970) de Robert Altman, aux côtés d’Elliott Gould. , avec qui il forme un irrésistible duo comique. Sutherland a ainsi l’occasion de s’essayer à différents rôles, avec une richesse d’offres d’interprétation qui marqueront plus tard toute sa carrière. Il fut un réalisateur douteux et troublé en crise d’identité dans «Alex’s World» (1970) de Paul Mazursky, un détective privé scrupuleux et irréprochable dans «A Call for Inspector Klute» (1971) d’Alan J. Pakula, un Christ onirique dans «And Johnny Got the Gun» (1971) de Dalton Trumbo, jusqu’à l’interprétation incisive d’un restaurateur anglais paranoïaque aux pouvoirs surnaturels dans le thriller parapsychologique «A Venise… un décembre rouge choquant» (1973) de Nicolas Roeg. Après avoir reconstitué le duo comique de « Mash » dans « SPYS » d’Irvin Kershner (1974), toujours aux côtés de son ami Gould, Sutherland atteint l’apogée de sa carrière avec trois rôles : dans « The Day of the Locust » (1975) de John Schlesinger dessine admirablement un meurtrier tué par la foule après avoir assassiné un garçon ; dans « Novecento » (1976) de Bertolucci, il décrit avec une grande habileté le rôle inoubliable d’Attila, un fasciste provincial féroce et ignoble dans « Il Casanova » de Mussolini ; ) Fellini (1976) avait le rôle du célèbre séducteur vénitien rendu avec une mélancolie ironique.

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