Cette femme a-t-elle vraiment été enfermée dans un asile en 1848 à cause du thé ?

Cette femme a-t-elle vraiment été enfermée dans un asile en 1848 à cause du thé ?
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Un registre des admissions a été récemment découvertAsile d’aliénés d’Aberdeenou un établissement de santé mentale, dans lequel on parle d’une femme admise en raison de ses problèmes de sédentarité et… de thé.

Après avoir découvert comment est née la morgue, nous parlons cette fois des NHS Grampian Archives qui sont un groupe qui collecte et préserve les archives historiques de plus de 100 hôpitaux et établissements de santé de la région autour des monts Grampian en Écosse. Récemment, il a fait une découverte bizarre et inquiétante.

Le document en question contient je données sur les causes d’hospitalisation classées par sexe. En plus des personnes admises dans l’établissement pour « pauvreté » ou « déception amoureuse » (oui, un homme et une femme ont été admis pour cette raison), nous trouvons une femme qui demande une aide médicale pour ce qui semblait être des délires. La particularité ? On lui a reproché ses problèmes”mode de vie sédentaire et abus de thé“.

Nous parlons spécifiquement d’Elizabeth Collie, une ouvrière d’usine de 34 ans, qui a été admise dans un établissement de santé mentale à Novembre 1848 après avoir souffert de délires.

Son dossier médical indique que Collie a imaginé “que certains types de machines avaient été utilisés par ses voisins dans la maison où il vivait, afin provoquer des douleurs et des inconforts dans la têteintestins et autres parties du corps“.

Les employés de l’hôpital ont souligné que «il n’est pas possible d’attribuer une quelconque cause à son état, sauf peut-être l’usage excessif du thédont elle a toujours été très dépendante“. Collie a ensuite quitté l’hôpital plus de six mois plus tard, en juin 1849. Êtes-vous choqué ? Ce n’est pas tout.

Apparemment, sur la base d’une lettre adressée aux éditeurs du Journal médical britannique en 1886, nous trouvons des témoignages selon lesquels soupçons sur l’habitude des femmes de boire du thé ce n’était pas exclusif aux établissements de santé mentale de la région d’Aberdeen, mais bien plus répandu.

Médecin accompli, J. Muir Howie, qui fut autrefois président régional du Société médicale royale d’Edimbourg, a écrit : “Pourriez-vous me permettre d’attirer l’attention sur le fait que, au moins chez les femmes, l’abus de thé conduit souvent à l’abus d’alcool! Mon expérience dans un foyer pour femmes ivres m’a amené à cette conclusion. Beaucoup de détenus, voire presque tous, étaient de gros buveurs de thé avant de devenir victimes de dipsomanie alcoolique. Dans de nombreux cas, l’alcool était initialement utilisé pour soulager symptômes nerveux produits par une consommation excessive de thé“.

Certes, des études récentes ont montré que le thé au lait crée probablement une dépendance, mais il existe encore de nombreuses mystères entourant les événements d’Elizabeth Collie.

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