Sport et nutrition, le régime « parfait » existe-t-il ? Mot à la nutritionniste Elisa Pelati – Picchio News

Sport et nutrition, le régime « parfait » existe-t-il ? Mot à la nutritionniste Elisa Pelati – Picchio News
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L’activité physique en général et l’activité sportive en particulier sont des éléments essentiels au développement et à la conservation de notre organisme, à la protection de la santé mais aussi à l’enrichissement de la qualité de vie. De nombreuses filles et garçons, dès leur plus jeune âge, sont envoyés pratiquer un sportun intérêt qui parvient souvent à les impliquer et à se maintenir même à l’adolescence, à la jeunesse et à l’âge adulte.

Souvent, l’activité sportive est aussi une activité de compétition au sein de clubs, d’équipes et d’associations, d’autres fois c’est une activité amateur. Dans les deux cas, la loi prévoit désormais des dispositions examens médicaux pour confirmer l’aptitude à l’activité. Dans les centres de médecine du sport les plus éclairés et dotés de services adéquats, une subvention supplémentaire d’information et de culture est également prévue pour servir à une meilleure activité sportive et avec une plus grande sécurité.

L’un des aspects les plus importants pour ceux qui pratiquent des activités sportives est certainement que nutritionnel. Nous en parlerons avec Dr Elisa Pelati diététicienne et nutritionniste, consultante au service de médecine du sport du centre médical Associés Fisiomed de Macérata.

Dr Pelati, existe-t-il le régime « parfait » pour les sportifs ?

« L’alimentation du sportif doit avant tout prendre en compte les caractéristiques physiques individuelles, répondant aux préférences et aux besoins alimentaires de l’athlète, ainsi qu’aux programmes d’entraînement spécifiques et aux divers engagements compétitifs. Il existe des stratégies nutritionnelles auxquelles il faut se référer, qui sont bien consolidées d’un point de vue scientifique, mais qui ne suffisent pas à éviter l’émergence de nouvelles suggestions et schémas nutritionnels, souvent imaginatifs, présentés comme « innovants » et « valables », mais qui, en réalité, mettent à mal la santé physique et mentale des sportifs. Il n’existe pas d’aliments « magiques » ni de régimes « miracles » capables d’optimiser les performances sportives: seuls les bons choix nutritionnels, à réaliser tout au long de la carrière compétitive, peuvent aider l’athlète à disposer d’un organisme performant et prêt à répondre au mieux aux différents enjeux sportifs.

Quelles sont les erreurs les plus courantes commises par les jeunes sportifs et quelles sont les stratégies qui peuvent les aider à modifier leur alimentation ?

« Ce que je voudrais souligner, c’est gestion non optimale de la première partie de la journée, avec un petit-déjeuner absent ou médiocre et des collations à faible valeur nutritionnelle ; mauvaise consommation de légumes, légumineuses et fruits secs ; consommation excessive de collations et de boissons sucrées et hydratation insuffisante. Dans ce contexte, il est essentiel de souligner le rôle central de l’éducation nutritionnelle qui, à mon avis, devrait être de plus en plus présente au sein des clubs sportifs et des écoles. De bonnes habitudes alimentaires aident à optimiser non seulement les performances sportives et la récupération après le match et l’entraînement, mais aussi la santé physique et mentale, en prévenant les maladies chroniques non transmissibles typiques de notre société.

Les suppléments sont-ils vraiment utiles pour les sportifs ?

« Une alimentation variée, équilibrée et personnalisée satisfait tous les besoins nutritionnels du corps et ne nécessite pas l’utilisation de suppléments. L’eventuale utilizzo di prodotti a fini energetici e di prodotti destinati alla reintegrazione delle perdite idrosaline, che deve essere comunque valutato con professionisti esperti, non può quindi andare a sostituire gli alimenti, che dovrebbero rappresentare sempre la prima scelta per una gestione ottimale della prestazione sportive.”

Quels conseils pensez-vous pouvoir donner aux sportifs qui nous lisent ?

« Tout d’abord, il est essentiel de s’appuyer sur un personnel expert, capable de comprendre les besoins individuels et de soutenir l’athlète avec les dernières preuves scientifiques. Faites surtout attention aux conseils trouvés sur les réseaux sociaux et, en général, sur internet, car ce sont souvent de faux mythes alimentaires., ce qui peut s’avérer très dangereux pour la santé du sportif. Je voudrais rappeler que les modèles alimentaires reconnus au niveau scientifique, s’ils sont bien structurés, comme valables et sûrs, même dans le domaine sportif, sont le modèle méditerranéen, qui repose principalement sur les aliments végétaux, les modèles végétarien et végétalien.

La nutrition doit couvrir la dépense énergétique quotidienne et inclure la consommation d’aliments de toutes les catégories alimentaires. basé sur le modèle alimentaire suivi, avec une répartition optimale des repas tout au long de la journée, de manière à favoriser des réserves adéquates de glycogène musculaire et hépatique, à prévenir l’hypoglycémie, les « inconforts » gastro-intestinaux et l’introduction correcte de glucides, de protéines et de graisses, ainsi que de vitamines et des sels minéraux.

En plus de l’alimentation, l’hydratation est fondamentale : apporter à l’organisme les bonnes quantités d’eau, avant, pendant et après l’activité, en plus de soutenir la performance physique et d’éviter une perte excessive de liquides, elle permet de réduire la fatigue, le manque de concentration et clarté.”

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