Le cancer du sein et le cancer colorectal représentent les deux tumeurs les plus fréquentes en Italie. Leur diagnostic devient un cauchemar pour les patients et leurs familles. Cependant, une identification précoce grâce à un dépistage organisé et aux thérapies actuellement disponibles peut modifier le pronostic et la qualité de vie. Une importante étude scientifique italienne, publiée dans la revue “International Journal of Cancer” (née de la collaboration entre le Centre de référence en oncologie de l’IRCCS d’Aviano, l’Azienda Zero de la région de Vénétie, l’Association italienne des registres du cancer et l’Istituto Superiore di Sanità ) a démontré que le taux de guérison d’un cancer du sein est de 99 % si le diagnostic est posé au stade initial de la maladie. Dix ans après l’identification de la tumeur, le risque de récidive est de 5 %. Des résultats similaires ont été obtenus chez des patients atteints d’un cancer colorectal.
Il y a environ un million de femmes en vie après avoir reçu un diagnostic de cancer du sein en Italie. Une grande attention devra être portée à la population guérie après un diagnostic de cancer : il sera nécessaire de mettre en œuvre des interventions législatives visant à l’oubli oncologique (loi 193 de 2023) et à réduire la stigmatisation entourant les anciens patients atteints de cancer.
Il est crucial d’accroître l’adhésion régionale aux programmes de dépistage organisés dans des zones géographiques telles que la Sardaigne, où, selon le programme PASSI, les taux sont inférieurs à la moyenne nationale.
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