le but est de ne pas dépasser une cuillère à café par jour, pour éviter les décès prématurés et les maladies chroniques

Des recherches épidémiologiques menées dans environ 200 pays sur tous les continents indiquent que l’excès de sel est l’erreur alimentaire la plus responsable de mort naissances prématurées et troubles du développement maladies chroniques non transmissible.
À l’échelle mondiale, une diminution de la consommation de sel a moins de 5 grammes quotidiennement, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’inclusion à la fois du sel présent dans les aliments et du sel ajouté pourrait prévenir plus de deux millions et demi de décès prématurés.

À la table

Ces données sont fournies par la Société italienne de nutrition humaine (SINU). D’où l’importance de célébrer le Semaine mondiale pour la réduction de la consommation de sel, du 13 au 19 mai, promu par WASSH – Action mondiale sur le sel, le sucre et la santé.

L’excès de sel dans l’alimentation, qui débute souvent dès le sevrage, provoque une augmentation de la pression artérielle ce qui peut favoriser le développement de l’hypertension à l’âge adulte.
Selon les données du SINU, la principale source d’apport est le chlorure de sodium (sel), présent principalement dans produits transformés artisanaux ou industriels ou de restauration collectif qui constituent au moins le 50 pourcent de l’apport total.
Cela ajoute à cela le sel utilisé en cuisine ou à la table qui représente approximativement le 35 pour cent du total. Parmi les produits transformés, les céréales et leurs dérivés, comme le pain, la pizza et autres produits de boulangerie, sont les sources les plus importantes de sodium ajouté. La viande, les œufs, le poisson (31 %) ainsi que le lait et les produits laitiers (21 %) y contribuent également, notamment en raison du sel ajouté dans les conserves de viande, les produits à base de poisson et les fromages.
Au lieu de cela, la teneur en sel des fruits frais, des légumes et des légumes verts est généralement très faible.

L’opinion

«Une alimentation riche en fruits, légumes et légumineuses frais, sur laquelle repose le modèle du régime méditerranéen, implique un apport global en sel plus faible, à condition de limiter la consommation fréquente de fromages affinés et de charcuterie, ainsi que de viande, poisson et d’autres aliments en conserve contenant du sel ajouté », explique-t-il Pasquale Strazzullo, coordinateur du groupe de travail Moins de sel, plus de santé du SINU. ««Il est également important de consommer du pain pauvre en sel, en faisant attention à ce qui est indiqué sur l’étiquette, en ne pas ajouter de sel à table et en limitant au maximum son utilisation en cuisine, en privilégiant dans tous les cas le sel iodé».

L’engagement individuel, suggère SINU, devrait être intégré dans une stratégie globale qui nécessite la collaboration des producteurs, à travers par exemple la promotion de étiquettes nutritionnelles des indications claires si un produit a une teneur en sodium inférieure ou supérieure et la sensibilisation de la population par le biais de campagnes. Cette stratégie doit être combinée avec la lutte contre l’obésité infantile, l’abus de sucres et de boissons sucrées et la consommation inappropriée d’alcool, selon l’esprit du programme Guadagnare Salute, promu par le ministère de la Santé en 2007, et qui reste encore un élément clé initiative.

Ce qu’il faut faire

Voici 9 conseils pratiques proposé par SINU pour réduire la consommation de sel chez les adultes et les enfants.

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