réforme pour réduire les listes d’attente en Conseil des ministres mardi

réforme pour réduire les listes d’attente en Conseil des ministres mardi
réforme pour réduire les listes d’attente en Conseil des ministres mardi

Mardi, la grande réforme visant à réduire les listes d’attente, à laquelle le Premier ministre Giorgia Meloni et le ministre de la Santé Orazio Schillaci sont intervenus personnellement à plusieurs reprises, arrivera au Conseil des ministres. Toutefois, les possibilités de recourir à un décret sont minces. Comment ça se fait? Il y a un manque de ressources. Plus précisément : il faudrait au moins 1,5 milliard d’euros, peut-être deux, mais ces derniers jours les discussions entre les ministères de la Santé et de l’Économie, même directement entre Schillaci et Giorgetti, ont créé une vérité inconfortable. Le financement disponible ne dépasse pas 300 millions et cela éloigne le recours au décret-loi, une hypothèse qui a provoqué la déception du Premier ministre. Et hier, lors du rassemblement sur la Piazza del Popolo, à Rome, Giorgia Meloni a parlé avec fierté des mesures sur les listes d’attente, mais elle a toujours utilisé, prudemment, la formule générique de « mise à disposition ». Cela signifie qu’à la place du décret, on pourrait utiliser le projet de loi. Quels changements ? Le temps change. Un décret rendrait opérationnelle en deux mois la réforme très attendue par les citoyens qui attendent longtemps une visite ou un test et renoncent souvent à un traitement. Un projet de loi a le temps dilué du débat parlementaire, même si l’on chercherait une voie rapide avec l’espoir, à l’automne avec le budget, de trouver les moyens. “Disons-le ainsi – disent-ils dans les couloirs du ministère de la Santé – c’est une réforme qui fait époque, ceux qui nous ont précédés ne l’ont pas fait, cela vaut peut-être la peine d’attendre encore quelques mois”. Demain aura lieu une nouvelle discussion entre les techniciens du Ministère de la Santé et leurs collègues de l’Economie, dans l’espoir de trouver une solution de dernière minute. Mais Schillaci, qui devrait être l’invité de l’émission “Cinq minutes” animée par Bruno Vespa demain, a un récit crédible prêt à expliquer le changement, si les dernières négociations échouent. Puisque nous parlons d’une réforme historique – cela sera expliqué – il est juste d’impliquer le Parlement.

Le Président Meloni a confirmé hier certains contenus de la réforme : les directeurs généraux des autorités sanitaires locales qui ne respecteront pas les plans de réduction des listes d’attente seront sanctionnés, les studios et laboratoires seront également ouverts les samedis et dimanches, en recourant si nécessaire aux services intramoenia. (achetés par des professionnels internes) et impliquant les spécialistes. Par ailleurs, afin de garantir certains horaires au patient pour lequel une visite ou un examen est prescrit, les Régions et Autorités Locales de Santé pourront acheter des prestations complémentaires auprès des établissements de santé privés affiliés qui devront toutefois mettre les agendas à disposition des Coupes. Les centrales de réservation uniques sont aujourd’hui souvent partielles, ne disposent pas d’agendas complets avec photographie des places libres pour les examens et les visites spécialisées : cela ne doit plus jamais se reproduire. Il y aura des classes prioritaires pour les visites et les examens et au moins 90 pour cent devront être dispensés dans les délais prévus.

LES DOUTES

Giorgia Meloni a rappelé un vrai problème : il n’y a pas de contrôle certain des listes d’attente. Lorsqu’il est indiqué qu’on peut attendre jusqu’à deux ans pour une visite chez un endocrinologue ou pour une échographie Doppler, on s’appuie sur des témoignages ou des analyses d’associations de consommateurs. Mais ni les Régions ni le ministère de la Santé ne disposent d’un véritable portrait actualisé. C’est pour cette raison qu’une Inspection sera créée au ministère pour contrôler les horaires. Nous travaillerons également sur l’opportunité de réduire les 20 pour cent de visites et de tests inutiles que les médecins prescrivent par crainte de poursuites en indemnisation. Toutefois, les interventions coercitives sont exclues, l’accent étant mis sur la promotion de pratiques vertueuses. L’opposition critique le risque de ralentir le recours au décret. Le responsable national de la protection sociale d’Azione, Alessio D’Amato: «C’est un véritable échec. Il nous faut 2 milliards au lieu de 300 millions. » Chiara Braga, leader du Parti Démocrate à la Chambre: «Pas de décret-loi, promesse habituelle non tenue». Le sous-secrétaire à la Santé, Marcello Gemmato (FdI), répond: «Les outils peuvent être ceux d’un décret, avec effet immédiat, ou d’un projet de loi rapide, approuvé par le Conseil des ministres et ensuite avec la participation du Parlement».

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

PREV Comment rester actif en toute sécurité
NEXT Tests cardiaques à faire pour vous vérifier