Football sous haute tension : non seulement la Serie A, mais aussi la Serie B critique désormais Gravina

Football sous haute tension : non seulement la Serie A, mais aussi la Serie B critique désormais Gravina
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Aujourd’hui, le Conseil fédéral est attendu pour les réformes. La Ligue dirigée par Casini a déjà décidé de voter contre le plan stratégique

Journaliste

28 mars 2024 (modifié à 09h02) – ROME

Ce sont des jours incandescents pour le football italien. Au-delà des événements de justice sportive pour les joueurs et les clubs et ceux de justice ordinaire avec Gravina faisant l’objet d’une enquête du parquet de Rome, ce qui rend ce moment plein de tension, ce sont les controverses dans les bâtiments où se décide l’avenir du football. Aujourd’hui est un jour important, non pas tant pour ce qu’il apportera concrètement en termes de réformes, mais parce qu’il mettra mieux en évidence le niveau d’insatisfaction des Ligues et des clubs.

ILNO DE LA SÉRIE a

À 15 heures, via Allegri, aura lieu le très attendu Conseil fédéral au cours duquel sera votée une partie de la réforme du football menée par le président de la FIGC, Gabriele Gravina, en particulier celle pour une nouvelle durabilité économique et financière. La plupart des membres du Conseil semblent satisfaits, à tel point qu’il semble pratiquement impossible que le document – qui est adopté à la majorité simple – ne soit pas approuvé. Mais la question en est une autre et concerne un mécontentement de plus en plus répandu envers la direction de la Fédération. Et elle ne se limite plus à la seule Serie A, qui poursuit son chemin et entend aujourd’hui envoyer un signal fort, voire politique, en votant contre la réforme. Le représentant, outre le président de la Ligue Lorenzo Casini, sont Beppe Marotta et Claudio Lotito et tout le monde veut s’opposer au projet. Du point de vue des licences nationales, la Fédération avait répondu aux demandes des clubs, en harmonisant les nouveaux critères avec ceux de l’UEFA, qui ne sont pas moins sévères mais ne compromettent pas l’éligibilité au championnat (ce qui était prévu initialement et qui reste valable pour B et Ligue Pro). Mais pour la Serie A, qui continue de revendiquer une plus grande autonomie, cela ne suffit pas. Sur plusieurs aspects, les clubs ne se sont pas sentis écoutés, par exemple les citoyens non européens (nous souhaiterions supprimer l’obligation de remplacer l’un des deux nouveaux arrivants potentiels) ou le timeshare (à autoriser mais avec une part minoritaire dans l’un des deux). clubs) . Au-delà des plaintes spécifiques – et quels que soient les sacrifices économiques pour la durabilité qu’elle est prête à consentir – il est clair que la Serie A n’est pas satisfaite de l’évolution des choses. Après tout, il n’y a pas longtemps que Casini a sorti le modèle de la Premier League.

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Comme nous le disions, les turbulences ne se limitent pas à la Serie A. Les derniers jours ont été caractérisés par un échange de lettres animé entre Gravina et le président de la Lega Serie B Mauro Balata. L’histoire est plus ou moins celle-ci. Après avoir rencontré la Ligue A vendredi pour parler des parachutes et des contributions aux équipes nouvellement promues, Balata convoque une réunion de la Ligue pour dimanche (journée inhabituelle) à l’issue de laquelle, grâce au vote unanime des clubs, il envoie Gravina un document dans lequel il exprime des doutes sur la gestion des relégations de A à B au vu des différents critères des licences nationales. Plaintes selon lesquelles Gravina ne prend pas bien du tout. Il a répondu à Balata par une lettre, également envoyée mardi à toutes les sociétés B, qui s’ouvre en exprimant son “étonnement” face à “certaines déclarations audacieuses” qui “semblent constituer des expressions exclusivement offensantes du système fédéral”. Il évoque notamment l’espoir de la Ligue des B de contrôles “transparents et objectifs”. Gravina écrit : “Insinuer des doutes et de l’opacité à propos du système de contrôle fédéral mine la crédibilité du système du football.” Hier, dans sa réponse, Balata a défini la lettre de Gravina comme étant “tout à fait inhabituelle dans le ton, le contenu et la méthode de transmission”. Et encore : “Je me sens obligé de trouver des méthodes inacceptables”, parlant également de “manque de respect”. Sans entrer dans le bien-fondé des évaluations sur les points de la réforme en discussion, force est de constater que la tension est très forte. Aujourd’hui, Balata ne votera pas en faveur du projet, le doute est entre une décision contre ou une abstention.

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