Virtus passe en défense. Entre défaites et blessures, le mur de la Juventus vacille

Virtus passe en défense. Entre défaites et blessures, le mur de la Juventus vacille
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Quatrième du championnat et huitième de l’Euroligue (déjà qualifié pour les play-ins) : les chiffres impitoyables certifient l’effondrement d’un Virtus qui, jusqu’en janvier, avait volé sur les ailes de l’enthousiasme.

Puis vint février, le premier objectif du club – la Coupe d’Italie – et quelques blessures et la situation, en fait, s’est aggravée.

Dans ce cas également, les chiffres, bien qu’impitoyables, peuvent aider à comprendre le déclin d’un Virtus : du 5 février au lundi de Pâques, 15 matches joués. Et, sur ces 15, seulement 5 succès.

Les chiffres indiquent également que Virtus, en championnat, a remporté quatre (Trévise, Scafati, Olimpia Milan et Brescia) des sept derniers matches, face à Sassari, Pesaro et à domicile contre Pistoia.

La feuille de route en Coupe d’Italie est simple : un match, le 15 février, et une défaite contre Reggio Emilia (72-81).

Le bilan en Euroligue était encore pire où, après avoir longtemps passé entre la deuxième et la troisième place, Virtus tombait à la huitième place. Depuis le match à domicile du 9 février contre Monaco (succès à l’extérieur, 78-81), cinq autres étapes avec l’Olympiacos, le Real Madrid, le Zalgiris Kaunas, l’Étoile Rouge de Belgrade et le Panathinaikos Athènes. Un seul sourire (87-74) le 29 février, contre Valence.

Onze défaites en quinze matches et un dénominateur commun : Virtus, sauf au Pirée (74-69), a rendu les armes à chaque fois qu’il a encaissé plus de quatre-vingts points.

Ainsi, au-delà de l’attaque terne et en manque de confiance du dernier quart-temps contre Pistoia, l’attention se porte sur le sac à dos. Ce qui, jusqu’en janvier, a permis à Virtus non seulement de maintenir ses adversaires sous la barre des quatre-vingts points, mais aussi de courir en contre-attaque et de trouver encore des solutions faciles.

Les blessures, de ce point de vue, ne facilitent pas la tâche de l’entraîneur Banchi, mais les maux et les arrêts, dans une saison longue et stressante pour ceux qui jouent en championnat et en Euroligue, sont quelque chose de physiologique.

Isaia Cordinier s’est arrêté – et nous ne savons toujours pas quand il pourra revenir. Il est vrai qu’avant l’arrêt contre Pesaro (entorse de la cheville), le Français était dans une période de déclin, qui coïncidait avec la Coupe d’Italie, mais Isaia, dans l’équipe de Virtus, n’a pas de réplicant.

Personne n’a son énergie et son explosivité. D’une certaine manière, Abass est proche – et ce n’est pas un hasard si Cordinier a été embauché précisément au moment où Awudu a été grièvement blessé -, mais Virtus ne peut pas se passer de lui. Parce qu’Isaia est une arme tactique : il peut marquer les plus petits parce qu’il est rapide et avec ses bras il a tendance à obscurcir les trajectoires de passe, mais il s’entend aussi avec des athlètes plus puissants et plus lourds, car au lieu de jambes il a deux ressorts.

Après l’arrêt inattendu en Coupe d’Italie, Banchi a parlé de peu d’humilité et d’une équipe qui l’avait blessé par son attitude.

C’est difficile de penser que l’autre soir, contre Pistoia, il y a eu un manque d’humilité. Plus facile de penser que la lumière s’est éteinte. Bien qu’il s’agisse de basket-ball moderne, les matchs ne sont jamais terminés. Parce que le tir à trois points et les actions plus rapides évitent que le score ne se fige, comme cela s’est produit autrefois.

Celui de Pistoia, cela ne sert à rien de tourner autour du pot, a été un lourd effondrement. Parce que l’équipe a perdu un avantage contre Pistoia et parce que la défaite contre les Toscans a éliminé, ou presque, les bénéfices apportés par la victoire à Brescia.

Il y a maintenant deux matchs à l’extérieur au coin de la rue. Ce n’est pas le meilleur remède pour une équipe qui, sur la route, à partir de janvier, a un rythme tout sauf irrésistible. Deux matchs à l’extérieur de double valeur, car vendredi au Forum aura lieu le derby italien avec Olimpia Milano. Et dimanche, autre tâche difficile, le match contre Venezia qui sera un nouveau barrage car Reyer a fait une prolongation à la Segafredo Arena et un autre KO signifierait laisser Venise s’échapper.

La course contre Pistoia aurait également dû certifier que, dans cette période, il semble préférable de monter Zizic plutôt que Mickey hésitant.

Hier, jour de congé, tout le monde s’est présenté au gymnase. Un optimisme prudent règne sur Hackett (cheville) et Pajola (contusion). Confiance qui disparaît à la voix Cordinier.

Mais avec ou sans le Français (plus ce dernier que le premier), Virtus doit se retrouver. Les chiffres des deux derniers mois sont impitoyables : ceux des quatre premiers sont passionnants. In medio stat Virtus, disaient les Latins.

Enfin un regard vers l’avenir. Selon certains sites spécialisés, Virtus pense pour l’année prochaine à John Petrucelli, un gardien américain avec un passeport italien (il joue pour l’équipe nationale) qui joue actuellement à Brescia.

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