Jacobs pour la qualification pour les Jeux et Furlani étudie comme un phénomène : l’athlétisme italien laisse tomber gl

Au bout de la piste bleue du stade Hodges se trouve… Paris. Aujourd’hui, Marcell Jacobs revient à la course après 230 jours, dans la première des 15 séries du 100 aux East Coast Relays de Jacksonville, sur le campus de l’Université de Floride du Nord, où il est basé depuis fin octobre. Et, virtuellement, il obtiendra ce pass pour l’épreuve individuelle des JO français qui lui manque encore. Il n’aura pas besoin de courir 10h00 ou moins, la norme de promotion directe. Mais franchissez simplement la ligne d’arrivée. Car ce faisant, après les deux sprints aux Championnats du monde de Budapest et la participation aux meetings du 30 juin, ils seront admis aux Jeux. Il est superflu d’expliquer le complexe calcul relatif. Il suffit de savoir que – un centième plus un centième moins, selon le placement – l’Italien n’aura qu’à faire 10”88 pour marquer. Cela dit, ce début, après la révolution de ces derniers mois, a bien d’autres raisons d’intérêt. Elle aura lieu vers 15h30 heure locale, 21h30 heure italienne. Les prévisions météorologiques parlent de nuages ​​épars avec une température de 24 degrés, aucune précipitation et des vents modérés. Bref : des conditions presque idéales.

Les adversaires

Le policier de Brescia, sauf changement de dernière minute – hier les athlètes destinés aux couloirs extérieurs, par rapport à ce qui a été annoncé mercredi, étaient mélangés – courra en sixième sur neuf. Les huit rivaux ont tous des records personnels en dessous de 9”98 et, en particulier, Hakim Sani Brown (deuxième), Andre De Grasse (quatrième) et Trayvon Bromell (cinquième), ses partenaires d’entraînement sous la garde de l’entraîneur Rana Reider, méritent le plus grand respect. De Grasse, lors de la soirée italienne, dans le même contexte, aurait dû courir un 200. Seuls deux athlètes, dans ce premier aperçu de 2024, ont entre temps couru le 100 under 10″ sans faute : le prodige américain de dix-sept ans Christian Miller ( 9”93) et le Nigérian Favor Ashe (9”99), tous deux en Floride, respectivement à Clermont, samedi dernier et à Gainsville, le 30 mars. En bref : on peut aller vite dans ces régions-là. Mais ce qui comptera le plus aujourd’hui, ce sera de trouver un Jacobs (le « nouveau » Jacobs) performant et surtout libre de tout conditionnement physique. Le reste sera probablement une conséquence.

Dans la Ligue de Diamant

D’une réunion aux États-Unis à une autre en Chine, il n’y a qu’un pas. Surtout si le talent est le dénominateur commun de l’implication italienne. Celui de Mattia Furlani, qui a eu 19 ans il y a deux mois – coéquipier de Jacobs en équipe nationale et en Fiamme Oro – ne peut être discuté. Le joueur de Rieti, à Suzhou, en deuxième étape de la Diamond League 2024, fera ses débuts en extérieur après une belle saison en salle. D’abord le 17 février, le 8,34 des Ancona Absolutes, le record italien absolu en salle d’Andrew Howe s’est amélioré après 17 ans et le record d’Europe junior a augmenté de 26 centimètres. Une telle mesure – le deuxième championnat du monde de l’année en salle après celui de 8 h 40 le 8 mars à Boston du vice-champion en plein air, le Jamaïcain Wayne Pinnock – lui aurait valu le podium lors des dix dernières épreuves mondiales, trois Jeux olympiques et sept Championnats du monde. Puis, le 2 mars, l’argent aux Championnats du monde de Glasgow, avec le même 8,22 que le champion du concours multiple, le Grec Miltiadis Tentoglou. Désormais, Mattia, occupé avec son diplôme d’études secondaires en juin, est attendu à chaque saut. “Il a un talent énorme, si on lui permet de grandir sereinement, il ira loin”: les mots de Mike Powell, détenteur du record du monde depuis 1991 avec 8,95, prononcés en octobre lors d’un face-à-face crépitant au Festival sportif de Trente, cela semble prophétique. C’est clair : il faut lui laisser du temps. Par exemple, aujourd’hui déjà, le casting – qui comprend le défi Christian Coleman-Fred Kerley sur 100 m et le retour de Mondo Duplantis aux enchères – est de premier ordre. Furlani, malgré l’absence de Tentoglou et Pinnock, retrouvera neuf athlètes avec une note personnelle de 8,22 et plus. En tête se trouvaient les autres Jamaïcains Carey McLeod, bronze derrière lui en Ecosse et Tajay Gayle, ainsi que le Chinois Wang Jianan. Les derniers, pour ainsi dire, ont été champions du monde : à Doha 2019 et à Eugene 2022. Parmi les rivaux potentiels, il n’y aura même pas l’Indien Murali Sreeshankar, 25 ans, argent aux Jeux du Commonwealth 2022, 8,41. en 2023 : blessé et opéré d’un genou, sa saison est déjà terminée. Comme, restant dans la durée, celle de la Britannique Jazmin Sawyers, 29 ans, s’est terminée en remportant l’or européen en salle devant Larissa Iapichino. Elle est également passée sous le bistouri : son tendon d’Achille droit, celui de son orteil, a été arraché.

PREV Serie A Elite : les noms des 3 candidats MVP de la saison 2023-2024 ont été choisis
NEXT De l’effondrement du classement à l’affaire du vaccin : les derniers mois de Camila Giorgi (avant la retraite)