Simulation Megaride : peu d’adhérence à Miami, il faut impérativement ne pas glisser

Après les 5 premières étapes dans l’Est du globe, la F1 se déplace aux Etats-Unis pour le Grand Prix de Miami, en Floride, pour la première des trois épreuves aux Etats-Unis.

La piste de Miami est un circuit urbain situé à proximité du Hard Rock Stadium, domicile de l’équipe NFL des Miami Dolphins. Le tracé est caractérisé par 19 virages, 7 à droite et 12 à gauche, et comporte 3 lignes droites dont deux très longues, et autant de zones DRS. Son tracé est particulièrement atypique : il y a à la fois des lignes droites qui nécessitent une configuration de faible charge des voitures, et des secteurs à faible vitesse et sinueux qui nécessitent au contraire une charge aérodynamique élevée.

Megaride GP Miami

Crédit photo : MegaRide

Le défi pour les ingénieurs et les conducteurs sera donc de trouver le bon compromis pour maximiser les performances dans chaque secteur. Ce qui complique encore le travail est l’asphalte qui est lisse et glissant avec une faible adhérence attendue, surtout lors des premières séances. Un autre facteur à prendre en considération est certainement la température extérieure, généralement élevée à cette période de l’année, qui peut mettre en difficulté les voitures et les conducteurs.

Megaride GP Miami

Crédit photo : MegaRide

  • Le graphique de température montre clairement que les pneus les plus sollicités sont ceux de droite, tant à l’avant qu’à l’arrière, notamment entre les virages 6 et 8. Le virage 17 est également particulièrement exigeant, à la fin de la dernière longue ligne droite avant la ligne d’arrivée. .
  • Pour ce week-end également, Pirelli a mis à disposition des équipes l’ensemble moyen de sa gamme, C2-C3-C4, qui permet d’obtenir le bon compromis entre durabilité et performances. En effet, les charges attendues ne sont pas élevées et l’asphalte, bien que lisse et glissant, n’est pas particulièrement abrasif. Il est possible d’émettre l’hypothèse d’une course à guichet unique.
  • Les températures environnementales élevées attendues constitueront un autre problème à prendre en compte pour la gestion des pneus : faites donc attention à une éventuelle dégradation thermique. Par ailleurs, la faible adhérence attendue, compte tenu du caractère non permanent de la piste, pourrait faciliter l’apparition de graining sur les pneumatiques. Ce phénomène, dû au glissement latéral du caoutchouc, conduit à la formation de « grumeaux » sur la surface de la bande de roulement avec pour conséquence une réduction de l’adhérence.

La piste, lisse et glissante, n’est pas particulièrement abrasive pour les pneumatiques et, comme le montre le graphique représentant le niveau de criticité en terme d’usure, les pneumatiques les plus sollicités sont ceux de droite.

En effet, le plus grand nombre de virages à gauche exerce une plus grande pression sur le côté droit, tant en raison des changements de direction continus que des accélérations fréquentes, ce qui entraîne une criticité assez homogène tant à l’avant qu’à l’arrière. Attention à la présence éventuelle de grainage qui pourrait accélérer le processus d’usure.

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