F1 Adhérence et dégradation moindres : pourquoi Ferrari vise un GP de premier plan à Miami

La photocopie entre l’alignement des qualifications du Sprint et l’ordre d’arrivée du Sprint lui-même ne doit pas être trompeuse. Évidemment, la piste de Miami ne facilite pas les dépassements, ce qui entraîne souvent une série de trains DRS, dans lesquels le différentiel de vitesse entre les différentes monoplaces est pratiquement nul, mais la différence entre le Sprint et la course d’aujourd’hui se verra largement au niveau de stratégies, compte tenu de la différence de charge en essence qui les caractérise. Essentiellement, outre le fait que la conception de la piste n’est pas propice aux dépassements, en Sprint, deux facteurs ont influencé le maintien des mêmes positions de départ parmi les six premières voitures. Le premier concerne la zéro dégradation des pneumatiques grâce à la quantité réduite de carburant embarquée pour parcourir 19 tours. La seconde, la prudence, ou la nécessité de la part des pilotes de ne pas mettre en péril l’intégrité de la monoplace, au risque de ne pas pouvoir participer aux qualifications ultérieures pour la course d’aujourd’hui.

évolution

Ce qui ressort, en tout cas, concerne le niveau de compétitivité des différentes monoplaces, qui est en constante évolution. En se concentrant sur Ferrari, il semblait clair que le rythme de Leclerc et Sainz était en fait limité précisément par l’inopportunité de tenter des manœuvres à la limite, dans le cas du Monégasque pour tenter de dépasser immédiatement Verstappen au départ du Sprint, tandis que pour l’Espagnol, la longueur réduite de la section DRS dans la dernière ligne droite aurait nécessité une attaque plus décisive mais décidément plus risquée pour dépasser Ricciardo. Une note intéressante, qui concerne le choix de configuration adopté en tirs de barrage et en Sprint par Leclerc, concerne une différence (bien que non accentuée) dans la configuration dynamique entre son SF-24 et celui de Sainz. En effet, un réglage plus « réactif » du Monégasque lui avait permis de mieux centrer le niveau d’adhérence entre gomme et asphalte vendredi après-midi, alors qu’hier la différence était moins marquée.

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dégradation limitée

Comme mentionné, la piste évolue constamment avec une augmentation progressive de l’adhérence adhésive qui devrait garantir moins de dégradation en course que ce qui est apparu lors des FP1. En ce sens, les deux SF-24 pourraient bénéficier d’un avantage stratégique sur leurs adversaires à exploiter dans la course d’aujourd’hui. En fin de compte, les SF-24, sur un asphalte à adhérence peu élevée, se sont révélés non loin des Red Bull, qui, précisément en raison des variations d’adhérence sur la piste, n’ont pas pleinement exprimé leur potentiel dominant vu à d’autres occasions. . La possibilité de disputer un match dans lequel les points faibles en termes de performance sont moins évidents est à la portée des deux “rouge et bleu”. Et le résultat des qualifications, avec deux Ferrari capables de se mettre dans le sillage de Verstappen, sera certainement une raison supplémentaire pour pousser les rouges.

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