Cristante, blasphème à Rome-Juventus ? Pas de son, évitez la disqualification

Les nombreux matches serrés n’ont pas suffi à compliquer le chemin de la Roma vers l’objectif de qualification pour la prochaine Ligue des Champions. Et pendant quelques heures, il risquait qu’un autre événement inattendu, tout sauf anodin, survienne et rende la mission des Giallorossi encore plus difficile. En effet, ces dernières heures, l’hypothèse d’une éventuelle disqualification de Bryan Cristante a commencé à circuler en raison d’un prétendu blasphème prononcé à la 75e minute de Roma-Juventus, accompagné d’une vidéo qui témoignerait de ce qui s’est passé. Si tel devait être le cas, le milieu de terrain manquerait le déplacement à Bergame prévu dimanche soir pour le grand match face à l’Atalanta.

deuxième disqualification

Le Parquet fédéral évaluera les faits et pourrait demander au juge des sports les images dans lesquelles Cristante a prononcé l’expression blasphématoire. Pour le joueur de Giallorossi, ce serait – s’il était reconnu coupable – le deuxième épisode de sa carrière : déjà en 2020, le milieu de terrain avait été sanctionné d’une suspension d’un match pour un blasphème prononcé lors du match contre Bologne (sauter le match suivant). match contre le Turin). Cependant, au cours de la saison en cours, c’est le gardien de Frosinone, Turati, qui a payé avec une suspension d’un match pour un blasphème filmé par les caméras lors du match contre Naples.

Les règles

La règle que Cristante aurait violée est l’art. 37 du Code de Justice Sportive, qui prévoit que « En cas d’usage d’expressions blasphématoires, à l’occasion ou pendant le match, un […] aux joueurs et aux entraîneurs, la sanction minimale d’une suspension d’un match”.

la perspective

Cependant, le blasphème ne serait détecté que par une vidéo et non à l’aide d’un son, ce qui rendrait en fait compliquée la décision du juge sportif sur l’affaire en question. C’est pourquoi Cristante ne sera probablement pas disqualifié demain. Dans ces cas, en effet, la jurisprudence désormais consolidée conduit à l’absence de sanction du joueur, également parce qu’il pourrait y avoir un malentendu concernant la phrase prononcée par le joueur. Bref, pour arriver à l’arrêt au cas où, la justice sportive a aussi besoin de la certitude de ce qui a été exprimé. Et donc aussi d’un fichier audio qui certifie l’épithète en question sinon avec une certitude absolue, du moins avec une certitude très probable. Et donc, à moins qu’un fichier audio n’apparaisse dans les prochaines heures, Cristante ne devrait cette fois-ci s’en sortir qu’avec une mauvaise impression, sans subir aucun arrêt.

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