Oaktree’s Inter : Marotta au centre du club, l’avenir

Aujourd’hui, c’est le fameux 20 mai et le tic-tac de l’horloge s’entend déjà de Los Angeles à Milan en passant par Nanjing. L’heure Il ne s’agit peut-être que d’un froid mécanisme technique qui sera formellement activé après-demain, mais la mise en œuvre de l’engagement avec lequel le club est sur le point de changer de mains est encore un changement de perspective pour le club fraîchement sorti de son étoile. Le défi sera plutôt de garantir la continuité de la gestion technique et économique après un petit ou un grand tremblement de terre. Mais là-dessus, Oaktree a été très clair avant même de planter ses tentes au dixième étage de son siège, Viale della Liberazione : le mot d’ordre était “continuité”, un petit jouet qui fonctionne si bien ne sera pas jeté. Dans la mesure du possible, nous essaierons de maintenir le même rythme de croisière en confirmant la direction dans son ensemble, tant dans le domaine sportif dirigé par Beppe Marotta que dans le domaine corporatif dirigé par Alessandro Antonello.

Marotta au centre

Les questions liées au terrain sont, inévitablement, ce qui intéresse et inquiète le plus un peuple ivre de bonheur pour la star, mais désorienté par les derniers événements : depuis les renouvellements de Lautaro-Barella-Inzaghi en préparation jusqu’à la campagne de signatures, un petit ralentissement sur la feuille de route en attendant des éclaircissements sur les nouveaux cadres corporate. Mais l’appréciation d’Oaktree pour Marotta, réitérée en coulisses sous une forme sans équivoque, est là pour garantir la poursuite du projet technique : il en est le PDG. le pont entre hier et demain, avec probablement un rôle encore plus central.

nouvelle ère

Le modèle doit être le même, certes sans frais, mais aussi sans obligation de larmes et de sang. Et sans plus-values ​​strictement nécessaires pour franchir le rouge d’ici le 30 juin. Oaktree connaît l’Inter et l’Inter connaît Oaktree : ce ne sera pas un mariage d’intérêt entre inconnus, il y avait le temps de se sentir et de se découvrir. L’échange d’informations entre les deux entités et les contacts entre les personnes qui les représentent durent en effet depuis trois ans, depuis que le groupe de Los Angeles a rejoint l’entreprise en tant que financier : c’est pourquoi, à la lumière des récentes passé de l’intérieur, le passage à l’actionnariat ne doit pas modifier la réflexion qui guide l’action du fonds.

le noeud

L’objectif doit être tourné vers les deux hommes qui, en tant qu’indépendants, ont jusqu’à présent représenté Oaktree au conseil d’administration de l’Inter : des postes futurs ne sont pas à exclure pour Carlo Marchetti et Amedeo Carassai, même si la question de la nomination n’est pas encore réglée. Plus que tout, en Californie, on s’attendait à ce que la vente d’Inter soit finalisée de 2021 à aujourd’hui afin de pouvoir obtenir environ 20% de la transaction conformément aux accords : c’est précisément sur ce point que la partie la plus tendue de la négociation de refinancement a été joué, Pour Oaktree, cette collection était véritablement stratégique dès le départ. Le fonds ne souhaitait en aucun cas que le retour sur investissement soit prolongé encore et encore, ce qui aurait été inévitable avec un nouveau prêt de Pimco.

les prochaines étapes

Le temps nous dira si et quelle sera la durée (des mois ou des années ?) de la période de transition possible vers un nouveau propriétaire, tandis que les prochaines étapes sont requises par le code civil : le conseil d’administration actuel sera dissous avec la démission de Suning ou, en l’éventualité d’une résistance de la part de ces derniers, la démission du couple d’administrateurs qui font référence à Oaktree. Une courte période de gestion simplement « ordinaire » et non plus « extraordinaire » va donc commencer et, dans le même temps, le président Zhang, ou l’organe de surveillance qui le remplace, aura l’obligation de convoquer l’assemblée générale des actionnaires pour élire le nouveau Conseil d’administration. Sans nouveaux accrocs juridiques en cours de route, tout devrait se dérouler dans une vingtaine de jours, ce qui “bloquera” pourtant l’Inter. A l’issue de ces prolongations et avec une nouvelle gouvernance, les dirigeants d’hier et de demain pourront reprendre la gestion extraordinaire du club. Alors oui, les renouvellements et les stratégies de marché (prudentes) reviendront à la mode : rien de différent d’avant, même si partout, oui, le monde aura changé.

NEXT Borussia Dortmund-Real Madrid, Ancelotti : “La Ligue des Champions est notre histoire”