Gasperini et Atalanta, comment gagner sans s’endetter

Celui qui dépense plus dépense moins, comme dit le proverbe. Autrement dit, vous sortez votre portefeuille pour un achat mais vous êtes sûr qu’il vous durera dans le temps. Toutefois, si vous serrez les cordons de la bourse, ce que vous avez acheté risque de se briser et vous devrez le reprendre, ce qui finira par payer plus d’argent. Le principe inverse pourrait s’appliquer au football. Ceux qui dépensent le moins ont souvent raison. Pour confirmer, demandez à Atalanta. Des achats ciblés et soignés, une filière jeunesse de premier plan qui produit des talents qui sont ensuite valorisés en équipe première, avec lesquels on peut récolter des liquidités ou renforcer l’effectif. Le cas le plus marquant, celui de Hojlund, enlevé à l’été 2022 pour 17 millions au Sturm Graz et revendu un an plus tard à Manchester United pour 75 (plus de 10 de bonus). Le chiffre global des revenus des plus-values ​​sous l’ère Percassi s’élève ainsi à 504 millions d’euros, avec une moyenne de 33,7 millions d’euros par exercice.

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La longue introduction est nécessaire pour interpréter les propos utilisés à plusieurs reprises par Gian Piero Gasperini. Le dernier est arrivé hier après la reprise avec la Fiorentina qui a officiellement clôturé le championnat de Serie A : “Comment pouvons-nous réduire l’écart au classement avec l’Inter pour lutter pour le scudetto ? Une solution est de contracter un milliard de dettes et de donner de l’argent aux joueurs qui restent et droite…”. À première vue, cela peut ressembler à une attaque directe contre les Nerazzurri étant donné le changement forcé de propriétaire après que Zhang n’a pas été en mesure de rembourser le prêt à Oaktree, le fonds qui est devenu propriétaire du club Nerazzurri. L’entraîneur de la Dea avait également exprimé un sentiment similaire après la victoire de la Ligue Europa : “Gagner comme l’Atalanta a gagné, sans dette, je pense que c’est une excellente façon de triompher. C’est un club qui a tellement grandi en termes de résultats tout en maintenant toujours le des comptes en équilibre, en effet, qui font des bénéfices. Et surtout en Italie, nous avons vu des épisodes ces derniers jours, ceux qui gagnent ont du mal à maintenir les coûts”. L’Atalanta triomphe en Europe et termine quatrième du championnat, couronnant un long parcours d’excellence, preuve qu’il n’est pas obligatoire de s’endetter pour arriver au sommet.

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Lors de sa visite à la Gazzetta la semaine dernière, Gasp est revenu sur le sujet : “Aujourd’hui, pour faire le saut en qualité et gagner, il faut perdre sur le plan économique. L’Atalanta ne peut pas se le permettre. Nous vendons les joueurs et si je vends un Koopmeiners ” Existe-t-il alors une limite indépassable au-delà de laquelle on ne peut pas aller ? Une barre trop haute pour être gravie sans se ruiner (ou se ruiner…) ? Probablement oui, mais s’il existe un club capable de le surmonter – ils l’ont démontré par des faits – c’est bien l’Atalanta.

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