«Virtus peut encore le faire», titre le Corriere dello Sport, édition de Bologne, en kiosque aujourd’hui aux pages 14 et 17.
Ainsi Luca Muleo : « L’élan depuis la Segafredo Arena, la colère face à l’occasion manquée, l’envie de rester dans la série et de préparer les batailles décisives à Milan. Quarante-huit heures plus tard, pour Virtus, l’exercice probablement le plus compliqué, en plus de se débarrasser de la déception du premier match, sera de ne pas penser à quel point tout est plus compliqué maintenant qu’ils doivent aller gagner au Forum, un mission impossible lors des deux finales précédentes. Un à un, en prenant l’impulsion d’un public prêt à souffrir avec l’équipe et en se plaçant sur les épaules de ceux qui ont le plus à donner en ce moment.
Par exemple Toko Shengelia et Isaia Cordinier, qui, avec l’habituel capitaine Belinelli, semblent actuellement les plus prêts. Le Géorgien a, à lui seul, tenu en échec les attaquants milanais pendant une bonne partie du match, le Français a une condition athlétique supérieure et est le véritable héros raté du match, entre un mauvais appui et la défense sur la remise en jeu qui a permis à Napier de amener la course aux prolongations sur la conscience. Un destin paradoxal qui fait de lui le symbole d’un Segafredo avec plusieurs problèmes et pourtant avec 37″ à parcourir avec un petit crédit puis gaspillé sur le match. Capable de faire et de défaire surtout dans ce syndrome du troisième quart dont la véritable nature est difficile à comprendre, et donc encore moins à expliquer.