Hamilton, pas de chance ou boycott de Mercedes ? Et ces pneus froids… – Actualités

Hamilton, pas de chance ou boycott de Mercedes ? Et ces pneus froids… – Actualités
Hamilton, pas de chance ou boycott de Mercedes ? Et ces pneus froids… – Actualités

Ce silence à la fin de la course

Après avoir pris la quatrième place au Grand Prix du Canada, le directeur de l’équipe Toto Wolff a commenté par radio le résultat final pour Hamilton : « Lewis, la bonne nouvelle, c’est que la voiture a recommencé à fonctionner. Continuons comme ça.” Aucune réponse du septuple champion du mondeun signe de rupture qui s’ajoute aux nombreuses lancées par Hamilton ces dernières semaines, qui suggèrent – de la part du pilote – que Mercedes ne le met pas dans les meilleures conditions possibles pour exprimer son talent.

Coïncidence ou boycott ?

En fait, ce n’est pas la première fois que Hamilton suggère sans enthousiasme un comportement étrange de la part de l’équipe à son égard. “Le week-end s’est bien passé, puis comme toujours en qualifications les autres placent la barre plus haut et je n’y arrive pas. Du coup il me manque deux dixièmes et je ne sais pas pourquoi”a-t-il expliqué à Monte Carlo le champion anglais, qui a poussé un petit cri : «Battre Russell ici a été difficile et je pense que ce sera le cas pour toute l’année.”

Allégations rejetées avec force par l’expéditeur par Toto Wolff : «Mercedes a toujours traité ses pilotes de manière équitable et transparente, ce n’est qu’à Abu Dhabi en 2016 que nous sommes intervenus en demandant volontairement à Hamilton de ne pas aller si lentement pour permettre à ses adversaires d’attaquer Nico Rosberg.« . Mais c’est aussi vrai que lors de la course à Monaco, la stratégie de Hamilton n’était pas optimalepuisque la contre-dépouille a échoué : “C’était un problème de communication entre nous sur le mur des stands et nous avons fait une erreur», coupa Wolff.

Que s’est-il passé à Montréal

Au Canada, Hamilton – sur une piste où il avait gagné 7 fois et décroché 6 poles – a brillé jusqu’au moment décisif des qualifications, la Q3. L’Anglais de 39 ans a terminé samedi à la septième place seulement, son pire résultat sur un tour de sa carrière à Montréal. “La voiture n’avait pas les mêmes sensations que le reste du week-end“, avait observé le pilote, ne trouvant pas d’explication claire de la part de Wolff : «Nous n’avons pas compris ce qui s’est passé avec Lewis.”

Ainsi arriva la course, Hamilton terminant à la quatrième place, mais se retrouvant sur la piste dans la dernière ligne droite de la course avec Pneus durs, contre son coéquipier Russell en pneus médiumsqui l’a d’ailleurs facilement dépassé, lui arrachant le podium. « Suis-je pénalisé par le choix des pneus ? Oui, si j’avais su que j’aurais été équipé de pneus durs, je serais resté à l’écart. Je pensais que j’aurais les mêmes pneus que George.”

Hamilton a alors expliqué qu’il comprenait ce qui n’a pas fonctionné samedi : “Les pneus ont fonctionné tout le week-end, mais ensuite nous sommes arrivés aux qualifications et chaque fois que je sortais des fosses, pour une raison quelconque, elles étaient toujours en dessous de la température. Chaque série était de 2 ou 3 degrés inférieure à ce qu’elle aurait dû être. J’imagine qu’il s’est passé quelque chose avec les chauffe-pneus, nous devons être plus prudents”. Bref, une série de coïncidences malheureuses et/ou un véritable boycott de la part de Mercedes pour le transfert chez Ferrari ?

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