Championnats d’Europe d’athlétisme, l’Italie en plein essor : 4×100 or, Iapichino argent et 4×400

L’Record européen de l’épreuve italienne d’athlétisme se termine avec la grande finale et les derniers espoirs d’élargir encore la collection de médailles des Azzurri. Mercredi soir, les exploits de Larissa Iapichino à long terme mais surtout des relais italiens, avec une attention particulière au 4×100 de Marcel Jacobs Et Tortue.

Argent 4×400, filles quatrièmes

La dernière soirée des Championnats d’Europe d’athlétisme commence par le grand spectacle de saut à la perche chez les hommes et l’attente du champion suédois Duplantis. La finale B du 10 000 m masculin voit les Italiens protagonistes mais incapables de défier l’Espagnol Ramos pour la victoire ; cinquièmes et sixièmes Guerra et Ouhda, sous les yeux du Président de la République Sergio Mattarella, présents pour la deuxième soirée consécutive à l’Olimpico. La compétition de saut à la perche n’a pas encore battu son plein mais toutes les attentions sont concentrées sur la plateforme de saut en longueur, où entre sur le terrain l’un des athlètes les plus attendus, Larissa Iapichino. Le 4×400 féminin a enthousiasmé les spectateurs romains avec une belle performance : Accame, Trevisan, Polinari et Mangione se sont bien comportés dans les premières étapes mais n’ont pas pu suivre le rythme des favorites néerlandaises.

Quand Femke Bol prend le relais, il n’y en a vraiment pour personne : Alice Mangione en fait un grand retour mais il ne parvient pas à prendre le bronze à la Belgique. Le relais établit le record italien avec 3:23.40 mais la médaille en bois brûle beaucoup. Les garçons du 4×400 ont fait une belle course, se battant jusqu’au bout fil de laine. Sito, Aceti, Meli et Scotti doivent se passer de Sibilio, initialement annoncé mais ils se battent très bien. Le dernier tour de Scotti est palpitant avec le dernier concurrent allemand qui semble se rendre à double vitesse dans la dernière ligne droite. Mais au final, l’Italien parvient à franchir la ligne d’arrivée et décroche l’argent derrière la très forte Belgique. juste un millième d’une seconde.

Iapichino, argent historique

L’une des courses les plus attendues du public, la course longue distance féminine, débutera peu avant 21 heures avec un aigu immédiat de Larissa Iapichino, un 6.82 qui lui vaut la première place provisoire. Le favori de la soirée, l’Allemand Mihambo, fait seulement 6,70 au premier saut tandis que le Portugais De Sousa est chaud avec un 6,87 qui fait grimper l’Italien à la deuxième place. La première série voit donc l’athlète italien devant le champion olympique responsable : Larissa parvient à progresser de deux centimètres au deuxième saut mais lorsque l’athlète allemande revient sur la plate-forme, elle indique clairement que remporter l’or sera presque impossible: un 7,22 qui semble valoir la médaille du métal le plus précieux. Le Florentin fait un bon bond au troisième tour, mais y va quelques centimètres de long au bâton : la déception grandit encore lorsque le Français Kpatcha fait mieux que l’Italien d’un seul centimètre. Si Mihambo fait un saut à zéro, le Suisse Kalin monte à juste deux centimètres de Larissa : pour remporter une médaille, vous devrez trouver le bon saut.

Iapichino EuropéenAthlétisme
Source : Twitter (@EuroAthletics)

Entre-temps, se succèdent les finales auxquelles aucun athlète italien ne participe : si les Britanniques dominent au 800 m féminin Hodgkinson, au javelot, le Tchèque Vadleich réussit un lancer important, 88,65, qui lui vaut l’or devant l’Allemand Weber. A la fin de la troisième rotation, Iapichino arrive dépassé par Assani, ce qui met un bon 6,91. Au premier des trois sauts de la finale, Larissa a encore progressé de deux centimètres, pas assez pour reprendre la médaille de bronze. Le cinquième saut voit l’athlète florentin sauter 6,90, juste un centimètre de la médaille, résultat qu’il salue d’un signe très éloquent. Iapichino fait faillite lors de la dernière série de sauts, qui commence avec quatre athlètes à un centimètre seulement. Son dernier saut est salué par le rugissement de l’Olimpico : 6,94, pour l’instant ce serait médaille d’argent. Assani ne parvient pas à s’améliorer : lorsque le Portugais De Sousa n’y parvient pas, le bonheur de Larissa explose, alors qu’elle double l’argent de sa mère Fiona May.

Apothéose 4×100, Arese bronze

Le dernier aigu de ces Européens mémorables pourrait venir du relais 4×100 mais d’abord il y a encore plusieurs finales à vivre : au 1 500 mètres, il y a trois Italiens en jeu mais tout se jouera en finale, avec Pietro Arese qui a la tâche loin d’être idéale de combattre le très favorisé Ingebritsen. Le Norvégien prend son envol sur la fin mais le finish de l’Italien reste excellent : le Belge Vermeulen fait une dernière ligne droite qui suscite des applaudissements mais arrive enfin une médaille de bronze pour le coureur de demi-fond piémontais, également célébré par ses coéquipiers. Médaille numéro 23 pour l’Italie : pas de pays hôte a mieux fait aux Européens. Le point culminant de la soirée vient des relais rapides : les filles démarrent et c’est pratiquement un duel entre la Grande-Bretagne et la France, les Britanniques l’emportant sur les Transalpines, tandis que les Pays-Bas vole le bronze en Suisse.

Tortu arrivée aux Championnats d'Europe 4x100 Rome
Source : Twitter (@EuroAtlhletics)

La compétition de saut à la perche continue niveaux astronomiques, étant donné que cinq athlètes ont sauté 5,87, ce n’est certainement pas une mesure anodine. Tout est presque prêt pour le 4×100, avec Marcell Jacobs comme protagoniste dans la deuxième fraction et l’argent du 200 dans la dernière fraction Philippe Tortue. L’Italie est favorite mais les relais restent un interne au lot, puisqu’un petit rien suffit à tout gâcher. La performance du quatuor bleu est pratiquement parfaite, avec quatre étapes et remplacements parfait: lorsque Tortu se lance dans la ligne droite, la course est déjà jouée.

Médaille d’or plus que méritée avec un avantage sur les Pays-Bas de plus de six dixièmes, une éternité vraiment. Le 37,85 des Azzurri est le meilleur résultat de la saison, un message très clair envoyé vers Paris 2024.

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