De nombreux cyclistes de la province de Florence d’alors se sont impliqués, même sur des fronts opposés, pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans cet épisode, les figures de Gino Bartali, Enzo Desideri, Alfredo Martini et du “Troisième homme”, Fiorenzo Magni seront explorées en profondeur. Il ne faut cependant pas oublier Mario Cipriani de Prato, de San Giusto, décédé à Ferrare le 10 juin 1944 lors d’un raid aérien allié ; le « Morino de Prato » Enzo Coppini, né à Agliana en 1920, mais résidant à Prato, qui a participé à la campagne de Russie pendant 21 mois et a ensuite passé 9 mois en Yougoslavie ; Giovanni, dit “Giovannino” Corrieri, originaire de Prato d’adoption mais de Messine de naissance, s’est enrôlé dans l’artillerie antiaérienne de Turin ; Vittorio Magni, originaire de Fucecchio de Massarella, partit pour la campagne de Russie en 1941 et revint en Italie en 1942.
Sa renommée et ses victoires sportives garantissaient à Bartali une couverture idéale pour son entreprise. Au début, ses voyages se faisaient entre l’archevêché de Florence et Gênes, en s’arrêtant à Farneta, à la Certosa près de Lucques. Le 2 septembre 1944, les nazis y tuèrent 12 Chartreux et 32 réfugiés civils. La route vers Gênes n’était plus sûre et Bartali modifia son itinéraire, le plus célèbre de Florence à Assise. Pour son travail, déjà médaille d’or du mérite civil, Gino Bartali a été reconnu Juste parmi les Nations par Yad Vashem.
Un travail risqué, celui de Bartali, qui avait derrière lui le pire groupe de poursuivants, celui de la Bande Carità. Emmené dans les sous-sols de la Villa Triste à Florence par le major Mario Carità lui-même, il fut interrogé et risqua d’être abattu. Deux militaires, sportifs et admirateurs de Bartali, sont intervenus et ont convaincu le major de laisser partir le cycliste de Ponte a Ema et de poursuivre son activité.
Première formation à Rome…Né à Calenzano le 18 février 1921. Après le 8 septembre 1943, il entre dans la Résistance, apportant de la nourriture et des nouvelles aux partisans de Monte Morello et de Pratomagno. Il s’agit d’Alfredo Martini, entraîneur historique de l’équipe nationale italienne de 1975 à 1997, qui a également porté des bombes pendant la guerre, rappelant à plusieurs reprises que s’il était tombé, cela ne se serait pas bien terminé.
HORAIRES : L’HORAIRE DÉFINITIF
Les équipes officielles
La présentation du maillot jaune
La navette du Tour prise d’assaut
Plainte à l’équipe
Le (vrai) départ à Bagno a Ripoli
Le passage à Pontassieve
L’arrivée à Rufina
Le passage à Dicomano
La montée à San Godenzo
Trains et Tours : services entre Florence et Borgo
La fièvre des tournées monte
La chemise historique de Bartali exposée
Palagi fermé pendant deux jours
Le départ pour Barone
Le compte à rebours
Visites : ce qu’il faut savoir
Les infos
Itinéraires, horaires et interdictions
Modifications des transports publics
Tout sur le trafic
Une glace spéciale pour le Tour
Les programmes des épreuves et le parcours de la course peuvent être consultés ici