Télescope spatial James Webb : sortie d’une belle image de la nébuleuse de la Tête de Cheval

Nous avons écrit à plusieurs reprises dans le passé sur les images étonnantes capturées par le Télescope spatial James Webb. Les données sont utilisées par les chercheurs pour mieux comprendre notre Univers mais, souvent, c’est aussi vrai “ouvrages d’art” du Cosmos pour leur beauté qui dépasse la seule partie scientifique et qui peut également être appréciée par ceux qui ne s’intéressent pas à l’astronomie. Un exemple est la dernière image publiée par JWSTc’est le connu et connu Nébuleuse de la Tête de Cheval qui est située dans la constellation d’Orion à environ 1 300 années-lumière de la Terre.

Une comparaison entre Euclide, Hubble et Webb

Sa forme emblématique est connue de beaucoup de gens mais le détail qu’elle parvient à réaliser Télescope spatial James Webb dépasse celui des autres télescopes (spatiaux ou au sol). Cette nébuleuse, également connue sous le nom de Barnard 33 c’est une région de formation d’étoiles où, au cours de millions d’années, les nouvelles étoiles en formation seront clairement visibles, recouvertes d’une couverture de gaz et de poussière qui les cache à la vue.

Le télescope spatial James Webb et la nébuleuse de la Tête de Cheval

L’image a été prise le 30 janvier 2024 et rendue publique seulement au cours des dernières heures. Grâce au potentiel de JWST il est possible de remarquer des nuages ​​tumultueux de gaz et de poussière ainsi que la complexité de l’environnement de la nébuleuse. Le gaz et la poussière sont éclairés par une étoile proche et qui modifie leur structure.

L’image NIRCam (cliquez sur l’image pour l’agrandir)

L’émission ultraviolette de jeunes étoiles massives crée une zone de gaz et de poussières chauds et neutres appelée “région de photodissociation” (ou PDR). Les PDR se forment lorsque la poussière est suffisamment dense pour rester neutre mais pas suffisamment dense pour bloquer la lumière ultraviolette. Ces zones contrastent en revanche avec celles trouvées autour des étoiles où se trouve du gaz ionisé qui est à son tour entouré de nuages ​​de poussière dans lesquels les étoiles se sont formées.

Les émissions de régions de photodissociation ils sont importants car ils vous permettent de étudier les processus chimiques et physiques qui conduisent ensuite à l’évolution de matière interstellaire à la fois dans la Voie Lactée mais aussi dans d’autres régions de l’Univers.

jwst orion

L’image MIRI (cliquez sur l’image pour l’agrandir)

Les scientifiques ont utilisé les données de NIRCam Et MIRI de la Télescope spatial James Webb pour capturer une série de données. En particulier, l’image issue de l’observation proche infrarouge exploitait les filtres F140M, F250M, F300M, F323N, F335M, F430M, F405N et F470N auxquels étaient attribuées les couleurs bleu, cyan, vert, orange et rouge. Pour l’infrarouge moyen, cependant, les filtres F560W, F770W, F1000W, F1100W, F1200W, F1500W, F1800W, F2100W et F2500W ont été utilisés.

Les images montrent un réseau complexe de structures striées s’étendant perpendiculairement à l’avant de la région de photodissociation. Ces structures sont constituées de poussières et de gaz ionisés poussés par le flux généré par le PDR. Les données fournies par JWST ils nous ont également permis de mieux comprendre la structure tridimensionnelle du Nébuleuse de la Tête de Cheval. À l’avenir, de nouvelles études spectroscopiques seront réalisées avec NIRSpec et MIRI pour étudier les propriétés chimiques et physiques de ces zones. L’ESA a également publié une image haute résolution de près de 100 Mo de NIRCam pour vous permettre d’admirer chaque détail de la nébuleuse.

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