la Cène avec la salière renversée de Franciabigio – Michelangelo Buonarroti est de retour

Le tableau que je vous propose aujourd’hui est la Cène peinte à fresque par Franciabigio en 1514 pour ce qui était autrefois le monastère de San Giovanni della Calza, à Florence.

Aussi connu sous le nom de Cénacle de la Calzaest le seul cénacle de Florence qui a repris l’idée la Cène de Léonard de Vinci, créé par l’artiste à Milan.

Franciabigio, né Francesco di Cristofanoil n’a probablement jamais vu ce chef-d’œuvre de ses propres yeux et ne s’est jamais rendu dans la ville lombarde, mais des copies et des gravures de cette œuvre ont immédiatement commencé à circuler.

Franciabigio a continué de manière picturale la salle du réfectoire en insérant trois fenêtres qui s’ouvrent sous les arcs respectifs. On peut les apercevoir aperçus de Florence au début du XVIe siècle avec les bâtiments derrière les pigeons perchés sur les corniches et ce qui pourrait très bien être l’ancienne porte romaineprès du couvent.

Le Christ est au centre de la table et a six apôtres d’un côté et six de l’autre. Comme d’habitude En bas de il est assis du côté opposé de la table, physiquement séparé des autres.

Comme cela arrive dans leLa Cène de Léonardégalement dans celui-ci de Franciabigio, les apôtres sont représentés au moment où ils s’interrogent sur celui d’entre eux qui trahira le Christ cette nuit-là.

Saint Jean, appuyé sur l’épaule droite de Jésus, dort tandis que Pierre, le doigt levé, interroge le traître.

Parmi les apôtres qui paraît plus bouleversé que les autres se trouve Judas qui se lève brusquement faisant presque tomber les selles en arrière et renversant la salière sur la table avec son bras droit.

Les croyances populaires encore en vogue aujourd’hui soutiennent que le sel renversé est un geste qui rappelle la malchance. Même au XVIe siècle, lorsque le sel n’était accessible qu’aux familles les plus riches, le renverser était quelque chose d’inconvenant et présageait quelque chose de néfaste.

Ce geste accidentel de Judas montre clairement qui sera l’apôtre qui trahira le Christ.

Bien que Franciabigio s’inspire directement du récit montré par Léonard de Vinci, pour reproduire ces corps puissants il a préféré opter pour ma manière de peindre. Cherchez par exemple le corps puissant de saint André croisant les brasmettant encore plus en valeur leurs muscles, accentués par les nuances bleues de la tunique qui les recouvre.

Comment puis-je savoir si l’apôtre représenté est bien saint André ? Eh bien, pour éviter les malentendus, l’artiste a écrit les noms de chacun sur le dossier.

L’artiste est parti son monogramme et la date de création de la fresque sur la tige d’un tabouret qui ressort sous la nappe.

Pour le moment, votre toujours Michelangelo Buonarroti vous salue et vous retrouvera dans les prochains posts et sur les réseaux sociaux.

La main d'Adam et au-delàLa main d’Adam et au-delà17 octobre 2017Michel-Ange Buonarroti
La salle des Cent JoursLa salle des Cent Jours14 janvier 2021Michel-Ange Buonarroti
Sculpture du jour : Endymion endormi de CanovaSculpture du jour : Endymion endormi de Canova7 décembre 2023Michel-Ange Buonarroti

Le tableau que je vous propose aujourd’hui est la Cène peinte à fresque par Franciabigio en 1514 pour ce qui était autrefois le monastère de San Giovanni della Calza, à Florence.

Également connu sous le nom de Cenacolo della Calza, c’est le seul cénacle de Florence qui a repris l’idée de la Cène de Léonard de Vinci, réalisée par l’artiste à Milan.

Franciabigio, né Francesco di Cristofano, n’a probablement jamais vu ce chef-d’œuvre de ses propres yeux et ne s’est jamais rendu dans la ville lombarde, mais des copies et des gravures de cette œuvre ont immédiatement commencé à circuler.

Franciabigio a continué de manière picturale la salle du réfectoire en insérant trois fenêtres qui s’ouvrent sous les arcs respectifs. Depuis les mêmes vues, vous pourrez apercevoir Florence du début du XVIe siècle avec les bâtiments derrière les pigeons perchés sur les corniches et ce qui pourrait très bien être l’ancienne Porta Romana, près du couvent.

Le Christ est au centre de la table et a six apôtres d’un côté et six de l’autre. Comme d’habitude, Judas est assis de l’autre côté de la table, physiquement séparé des autres.

Comme c’est le cas dans la Cène de Léonard, dans celle-ci également de Franciabigio, les apôtres sont représentés au moment où ils se demandent qui d’entre eux trahira le Christ cette nuit-là.

Saint Jean, appuyé sur l’épaule droite de Jésus, dort tandis que Pierre, le doigt levé, interroge le traître.

Parmi les apôtres qui semble plus bouleversé que les autres, il y a Judas qui se relève brusquement, faisant presque tomber le tabouret en arrière et renversant la salière sur la table avec son bras droit.

Les croyances populaires encore en vogue aujourd’hui soutiennent que renverser du sel est un geste qui rappelle la malchance. Même au XVIe siècle, lorsque le sel n’était abordable que pour les familles les plus riches, le renverser était quelque chose d’inconvenant et annonçait quelque chose de néfaste.

Ce geste accidentel de Judas montre clairement qui sera l’apôtre qui trahira le Christ.

Bien que Franciabigio se soit directement inspiré du récit montré par Léonard de Vinci, pour reproduire ces corps puissants, il a préféré opter pour ma manière de peindre. Observez par exemple le corps puissant de saint André qui croise les bras, mettant encore plus en valeur ses muscles, accentués par les nuances bleues de la tunique qui les recouvre.

Comment puis-je savoir si l’apôtre représenté est bien saint André ? Eh bien, pour éviter les malentendus, l’artiste a inscrit les noms de chaque personne sur le dossier.

L’artiste a laissé son monogramme et la date de création de la fresque sur la tige d’un tabouret qui dépasse sous la nappe.

Pour le moment, votre toujours Michelangelo Buonarroti vous salue et vous retrouvera dans les prochains posts et sur les réseaux sociaux.

b78276d001.jpg

Soutenez-nous – Soutenez-nous

Si vous aimez et êtes passionné par ce blog, vous pouvez nous aider à le faire grandir de plus en plus en nous soutenant de manière concrète en partageant des articles, en suivant les pages sociales et avec une contribution qui nous aide à avancer dans notre travail de diffusion. . FRANÇAIS : Si vous aimez et êtes passionné par ce blog, vous pouvez nous aider à le faire grandir de plus en plus en nous soutenant de manière concrète en partageant des articles, en suivant les pages sociales et avec une contribution qui nous aide à avancer dans notre travail de diffusion. .

  • Le peintre Norberto Pazzini raconté par Mancini

    Ici, je vous parle à nouveau de livres à fort contenu artistique. Aujourd’hui je vous en propose un récemment publié qui est très intéressant car il raconte en profondeur l’existence, les relations et les œuvres d’un peintre peu connu du grand public mais qui mérite toute l’attention : Norberto Pazzini.

  • Par la croix et la grâce

    « Par la croix et la grâce et par divers châtiments… » ainsi commence le sonnet que j’ai écrit noir sur blanc en réponse à une lettre que m’avait écrite Mgr Lodovico Beccadelli en 1556…

  • Peinture du jour : La Cène avec la salière renversée de Franciabigio

PREV Le drame des incendies entre Monfalcone et Duino, l’exposition sur cette mémoire • Il Goriziano
NEXT Quand commence l’ATP Monte Carlo 2024 ? Dates, programme, horaires, TV. Le format est “l’ancien”