boîtes noires et systèmes de sécurité sous le feu des projecteurs

Ils devront décrire l’activité de la centrale avec une référence particulière aux groupes de production d’énergie 1 et 2. Et ensuite illustrer les travaux de modernisation qui ont été réalisés les années précédentes et s’assurer que la centrale était équipé de tous les équipements de sécurité et de protection capable de faire face à des situations d’urgence, des anomalies ou des pannes. Vérifiez ensuite l’activité liée aux essais et tests nécessaires pour vérifier le comportement de tous les systèmes, même s’ils sont soumis à des conditions de charge particulières. Enfin, analysez le contenu des deux « boîtes noires » du système.

La catastrophe du 9 avril

Telles sont en résumé les questions auxquelles les quatre experts auxquels le Parquet a confié ces tâches devront répondre dans les soixante prochains jours pour arriver aux premières réponses sur le catastrophe qui a fait sept victimes le 9 avril dans la centrale électrique de Bargi : hier après-midi, peu après 14 heures, les ingénieurs Carlo Alberto Nucci, expert en systèmes d’énergie électrique, Vincenzo Parenti Castelli, sommité de la mécanique appliquée aux machines et les deux spécialistes en hydraulique et hydrologie Enio Paris et Domenico Pianese ont été reçus par les procureurs d’accepter les livraisons et d’acquérir les premières informations sur l’activité qu’ils devront exercer.

L’enquête

Une grande attention sera surtout portée à l’analyse des deux SCADA (systèmes de supervision, de contrôle et d’acquisition de données), saisis immédiatement après le drame par le parquet : les experts désignés devront tout d’abord comprendre si les contrôles qu’ils devoir effectuer sur les appareils sont de nature unique : si tel était le cas, les prénoms seront inscrits au registre des suspects. Le procureur Giuseppe Amato et les procureurs Flavio Lazzarini et Michela Guidi enquêtent actuellement pour meurtre et catastrophe par négligence et blessures par négligence contre des inconnus. L’examen Scada devra donc être par rapport aux activités de test qui avaient lieu sur le groupe 2, celui qui a provoqué la tragédie, et avec ceux déjà exécutés dans le passé sur le groupe 1. «Les Scadas sont les éléments qui contiennent les problèmes les plus critiques – explique l’avocat Gabriele Bordoni qui assiste les membres de la famille d’Alessandro D. “Andrea, une des victimes de Suviana – Un auxiliaire devra intervenir (un technicien de Terna qui sera indiqué par les mêmes experts, ndlr) qui a les compétences nécessaires pour aller au niveau informatique pour vérifier l’intégrité de ce composant dans face à la possibilité de pouvoir le cloner au niveau médico-légal. Les délais pourraient être encore rallongés. »

La reconstruction

L’objectif reste celui de reconstituer la dynamique des faits et de déterminer les causes qui ont conduit à l’explosion et les éventuelles responsabilités. «Les questions sont larges pour donner la possibilité reconstituer tout ce qui s’est passé – continue Bordoni – les experts doivent acquérir du matériel, des documents et réaliser des travaux qui seront gênés par les conditions dans lesquelles se trouve encore le lieu, actuellement inaccessible. Il existe de nombreuses variables. » Par ailleurs, l’avocat Valerio Rochira, qui assiste les membres de la famille d’une autre victime, Mario Pisani, a nommé le professeur Mario Tucci, professeur d’ingénierie mécanique et industrielle à l’Université de Florence, comme consultant du parti. En attendant, les travaux de la centrale électrique avancent à Suviana : elle arrivera dans les prochains jours enlevé la couche d’huile qui persiste dans l’eau qui a inondé le système. A partir de la semaine prochaine, l’intervention des plongeurs des pompiers sera programmée et ils devront tenter de fermer la cloison par laquelle l’eau continue d’entrer. Enfin, d’ici quelques jours, toutes les évaluations seront faites pour décider comment et avec quels moyens procéder à la vidange de la centrale.

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