“Je prenais un peu de cocaïne. Un jour, ils ont arrêté le revendeur…”

“Je prenais un peu de cocaïne. Un jour, ils ont arrêté le revendeur…”
“Je prenais un peu de cocaïne. Un jour, ils ont arrêté le revendeur…”

j’y serai aussi Gino Paoli à la Foire du Livre de Turin: à l’occasion de la présentation de son autobiographie Que ferai-je quand je serai granddont le grand auteur-compositeur-interprète génois de 89 ans de manière plus que vive, évoque également dans une interview au Corriere della Sera Édition turinoise.

Une carrière, se souvient-il, qui a commencé presque « par hasard », comme toutes les expériences les plus importantes de sa vie : « J’étais graphiste publicitaire et Gianfranco Reverberi il m’a convaincu d’enregistrer quelques chansons qu’il voulait présenter à Ricordi. Nanni Ricordiun homme extraordinaire qui faisait passer l’étiquette du classique au léger, a déclaré : ‘Peut-être que les chansons ne m’intéressent pas, mais j’aime le chanteur.'” Ce qui l’a convaincu une fois pour toutes d’abandonner sa vie “normale”, c’est son employeur, soulignant qu’avec une seule soirée de chant, il gagnait plus qu’avec la totalité de son salaire.

Lire aussi : Elodie, la photo en slip déchaîne le chaos : “Gino Paoli avait raison !”

Le seul moment d’incertitude survient en 1968, alors qu’il est déjà l’un des grands noms de la chanson italienne. La faute au climat de cette année-là : « Ils ont commencé à me demander chansons politiques. Je n’ai pas compris ce qu’ils voulaient dire : pour moi, la vie est politique. Je n’avais plus envie de chanter, peut-être même de finir « à l’essai » comme De Grégory. J’ai donc trouvé un casino à Levanto qui avait besoin d’un gérant et j’y ai travaillé pendant quelques années. J’ai tout fait, j’ai même organisé des concerts grâce à mon amitié avec Sergio Bernardini de Boussole“.

Lire aussi : Sanremo 2024, l’attaque de Gino Paoli contre Amadeus : “Au-dessus de toutes les chansons de merde”

Ce furent des années décidément folles : « Durant cette période, je faisais un peu cocaïneun jour ils ont arrêté le mien poussoir et je me suis retrouvé sans. J’avais continué à écrire des choses, j’allais les relire quand j’étais « en bonne santé » et elles étaient horrible. Je ne supporte pas le manque de contrôle sur moi-même, alors j’ai arrêté de me droguer et j’ai recommencé à écrire. Jusqu’à Gianni Borgna il m’a convaincu de revenir sur scène au Pincio à Rome. J’avais terriblement peur, j’ai chanté 15 minutes et je me suis enfui, mais le public n’arrêtait pas de m’appeler.” Et ils ne se sont toujours pas arrêtés.

PREV Propositions de cessez-le-feu et nouveaux tirs sur la bande de Gaza
NEXT Ravenne, le bilan des morts suite à l’accident de via Sant’Alberto s’aggrave. L’ancien manager Romeo Giacomoni est décédé