Capello rejette De Zerbi: «Qu’a-t-il gagné dans sa carrière?»

Capello rejette De Zerbi: «Qu’a-t-il gagné dans sa carrière?»
Capello rejette De Zerbi: «Qu’a-t-il gagné dans sa carrière?»

Dans les studios Sky Sport: «Il est considéré comme l’un des meilleurs entraîneurs parce que Guardiola le sponsorise»

L’entraîneur-chef italien de Brighton, Roberto De Zerbi, réagit avant le match de football de Premier League anglaise entre Brighton and Hove Albion et Crystal Palace au stade communautaire American Express de Brighton, dans le sud de l’Angleterre, le 15 mars 2023. (Photo d’ADRIAN DENNIS / AFP) /

Fabio Capello dans les studios Sky Sport, il se demande pourquoi il se vante autant aujourd’hui Roberto De Zerbi et son Brighton

«Il est considéré comme l’un des meilleurs entraîneurs parce que Guardiola le sponsorisemais cette année, il est dixième ou onzième du classement avec Brighton en Premier League. Qu’avez-vous gagné dans votre carrière ? Il n’a gagné qu’une seule coupe en Ukraine.”

Capello est donc d’accord avec ce que nous avons écrit après la défaite de Brighton contre la Roma.

Roberto De Zerbi est une bonne personne. La prémisse est obligatoire. Et c’est un phénomène culturel encore plus que celui du football. Générateur de prosélytisme, diraient certains à la Zeman-like. Mais sans avoir le charme socio-culturel-dénonciation du bohème. De Zerbi joue au football contemporain. Ce qui plaît particulièrement à la génération qui a grandi dans une société dépourvue de références politiques. Ils n’ont pas survécu aux années de plomb, mais l’université Panther non plus. Rien. Et comme à un certain âge on a besoin d’idéologies, et qu’on n’a aucune chance d’en trouver sur le plan politique, on se réfugie (en l’occurrence) dans le football. De nombreux adeptes de Zerbi s’excitent physiquement avec les constructions de la basse, les actions avec une ou deux touches au maximum, qui, disent-ils, dessinent sur le terrain des figures géométriques qu’ils n’ont jamais vues auparavant.

Dans un tel contexte culturel, pour les partisans de De Zerbi, le résultat est une superficialité, presque une insulte. Une volonté de salir l’idéologie par la médiocrité du résultat. Ils sont heureux malgré tout. Mais attention, le prosélytisme de De Zerbi s’enracine à tous les niveaux. Pep Guardiola s’est fait un nom auprès de Laporta pour le banc de Barcelone. Ce soir, Laporta, en regardant Roma-Brighton terminer 4-0, aura pensé : “pauvre Pep, il est parti”.

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