“Il nous manque un leader de caractère. Quelle émotion l’Olimpico…”

Longue interview avec les micros de -.it pour Franco Nannil’un des héros de la « Banda Maestrelli » du premier Scudetto Biancoceleste en 1974. Il a notamment parlé de la émotions vécues lors de la fête précédente Latium – Empoli et l’équipe d’aujourd’hui de Igor Tudor, soulignant les différences avec la formation d’il y a cinquante ans. Ci-dessous ses déclarations.

“Quand je suis entré sur le terrain, j’ai été choqué. Cela m’a donné une folle poussée d’adrénaline, j’essayais de retenir mes larmes, mais après dix secondes, j’ai pleuré en voyant cet amour envers nous. C’est le signe que nous avons fait quelque chose d’extraordinaire ce qui laisse d’agréables souvenirs après des années. A l’époque nous étions toujours en contact avec les gens, et cet amour se ressentait. Nous avons essayé de rendre la pareille de la meilleure façon possible. Je ne m’attendais pas à tout cet amour envers nous, avec tous ces drapeaux, cette magnifique chorégraphie, ça vous rend fier d’avoir fait partie de cette équipe.”

“Mon meilleur souvenir ? Égoïstement, le but du derby contre la Roma, mais aussi le match contre Foggia : dès notre entrée, nous avons vu le stade bondé, un mélange de couleurs et de drapeaux blancs et bleus, fou. J’avais plus de liens avec Fouets de loup, j’ai aussi partagé une chambre avec lui. Nous parlions souvent ensemble, même sur le terrain nous étions proches dans notre rôle, me conseillait-il souvent. Selon moi, c’est l’équilibre qui nous a permis de mettre la main sur le scudetto. J’étais un peu timide, parfois je me sentais inférieur à lui parce qu’il était plus technique, mais Mario s’en fichait : il riait, plaisantait, me mettait à l’aise.

« Les différences avec l’époque actuelle ? C’est un autre football maintenant, on était plus en contact avec les gens parce qu’on était séparés par un filet, beaucoup de monde est venu. Aujourd’hui, l’équipe s’entraîne dans un centre sportif et est plus détachée, mais ce sont des époques différentes. Dans la Lazio, je ne peux pas identifier ce leader avec un caractère capable d’entraîner l’équipe. Parfois nous sommes un peu calmes, ce qui est à la fois un avantage et un inconvénient, mais parfois nous devons être plus déterminés. Tudor? Il faut aussi voir de quels joueurs il disposera. Nous avions Chinaglia et Wilson qui nous regardaient fixement si nous ne faisions pas de notre mieux. Aujourd’hui, je ne vois pas ce type de joueur dans l’équipe.”

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