Musetti abandonne au meilleur moment, Djokovic gagne et conserve le numéro 1. Les dépassements de Sinner s’estompent

Musetti abandonne au meilleur moment, Djokovic gagne et conserve le numéro 1. Les dépassements de Sinner s’estompent
Musetti abandonne au meilleur moment, Djokovic gagne et conserve le numéro 1. Les dépassements de Sinner s’estompent

Paris, le 2 juin 2024 – « La victoire appartient aux plus tenaces ». En majuscules la maxime de Roland Garros se démarque sur Philippe Chatrier, et dans la nuit, seul le personnage restait à flot Djokovic contre un super Musetti. Le Serbe gagne 7-5, 6-7, 2-6, 6-3, 6-0 dans un match qui a duré bien après trois heures du matin. Avec la défaite des Bleus, la chance de Sinner d’arracher la première place du classement à Nole disparaît également. Pourtant, le match était extraordinaire carrarino, qui a contrôlé le match pendant deux sets et demi, battant à plusieurs reprises le 24 fois champion du Grand Chelem et offrant au public des jeux spectaculaires. Seule la fatigue – mieux gérée par l’adversaire – ruine le rêve du Toscan, qui s’effondre.

Premier set

Un Musetti furieux dans le troisième match trompe un peu tout le monde. Deux passeurs exceptionnels et deux erreurs de Djokovic lui ont offert le premier break. Mais le rêve ne dure pas longtemps, le Serbe réagit immédiatement et reprend ce qu’il a volé. Le bras d’or de Carrara capable de faire beaucoup bouger l’adversaire, en ouvrant le terrain à l’aide du service : le pourcentage de premières balles est très élevé. Match à un rythme très élevé : Lorenzo reste agressif avec son revers le long de la ligne, relève les trajectoires et faire rouler la balle, laisser le Serbe sans aucune chance d’attaque. Deux erreurs à 6-5 Djokovic sont les inconvénients du set : le bleu descend immédiatement 0-30. A partir de là, il ne reste plus qu’un moment pour le numéro 1 mondial de clôturer 7-5.

Deuxième set

La tension concurrentielle à Carrare semble avoir diminué. Son tennis a moins de pression, il s’éloigne du terrain et les frappes sont moins profondes. Un Djokovic qui, à vrai dire, n’était pas très brillant en a profité presque immédiatement : il a coupé l’échange avec le ballon court à plusieurs reprises et le break est arrivé à 3-1. L’avantage est à un pas : 4-1. Mais quand il semble tout est déjà dans les archives voici le black-out du Serbe, qui baisse de rythme et se fait surprendre par une remontée venue de nulle part. C’est à 4-4 que le match retrouve l’équilibre et le haut niveau. Le Serbe se penche sur ses jambes et doit décocher des tirs spéciaux pour percer la tranchée de la défense de Musetti. Le tie-break est le bon épilogue, et les statistiques sourient à Lorenzo puisque les bleus n’en ont jamais concédé à Djokovic. Musetti semble embrassé par les dieux, son ballon est très lourd et l’échange semble ne jamais s’arrêter. À ce stade, c’est lui qui coupe les jambes de l’adversaire avec les décharges : le Serbe est étonné. Les bleus s’enfuient 3-0 et le Serbe revient, fermant le Toscan de 22 ans dans le coin du revers. Une série d’erreurs de dos arrivent, mais juste au moment où Nole semble avoir pris le dessus, voici le revirement pour les bleus : beau point de Lorenzo et erreur de coup droit du champion du Chelem, le match tourne.

Troisième set

Générosité, classe et sacrifice. Le bras d’or de Carrara entend vendre cher sa vie : il continue son jeu et ne cède pas d’un pouce, même lorsqu’il concède des balles de break. De l’autre côté, il y a un Nole confus, qui prend l’avantage à 2-1 avec sept points d’affilée sur le bleu. C’est un double break sur Nole – qui a chuté à 20% de points obtenus avec le deuxième – pour lui donner le score partiel de 6-2.

Quatrième set

Sur le terrain, Nole est de plus en plus calme, dépassé par le jeu imaginatif de l’Italien. Tout arrive : quatre breaks en cinq matchs, mais l’essentiel revient au Serbe, qui trouve l’énergie mentale pour mener le match au cinquième set. Il n’est pas encore fatigué de gagner.

Cinquième set

Le set décisif échappe aux mains d’un Musetti nerveux, Nole démontrant qu’il sait mieux gérer la fatigue. Alors le Serbe sonne un partiel de 11 jeux contre un et éteint le rêve bleu.

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