Corruption en Ligurie, le juge sur Signorini: “Il n’a montré aucune conscience de sa conduite”

Corruption en Ligurie, le juge sur Signorini: “Il n’a montré aucune conscience de sa conduite”
Corruption en Ligurie, le juge sur Signorini: “Il n’a montré aucune conscience de sa conduite”

Ligurie. Paolo Emilio Signorini il n’a pas montré “la conscience de la valeur négative de sa conduite” se limitant à qualifier d'”inappropriées” ses relations avec l’entrepreneur Aldo Spinelli et à nier notamment une circonstance qui, pour les procureurs et le juge, est révélatrice de son attitude, à savoir le fait d’avoir demandé à Spinelli de lui remettre l’argent en espèces pour le mariage de sa fille, une circonstance qui ressort des écoutes téléphoniques et que l’entrepreneur de 84 ans avait lui-même admis lors de l’interrogatoire de garantie

C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle la juge d’instruction Paola Faggioni a décidé que lel’ancien président du port doit continuer à rester dans la prison de Marassi et il ne peut pas être assigné à résidence comme l’avaient demandé ses avocats Enrico et Mario Scopesi.

La mesure de rejet a été notifiée aujourd’hui aux avocats et au Le parquet de Gênes qui avait émis un avis négatif à l’assouplissement de la mesure près d’un mois après son arrestation le 7 mai. Et donc Paolo Emilio Signorini restera pour le moment cellulequ’il partage avec le féminicide Sebastiano Cannella (qui a récemment vu sa peine réduite de la réclusion à perpétuité à 24 ans de prison).

Ce qui a pesé sur la décision du juge, c’est surtout l’interrogatoire demandé par Signorini et qui a eu lieu mardi dernier au Parquet. Un interrogatoire qui a sans doute déplu aux procureurs : Signorini n’a pas « avoué », dans le sens où cela aurait diminué les disputes et les interceptions téléphoniques et environnementales où il conclut des accords avec Spinelli pour des voyages, des séjours et des cadeaux, où il demande de l’argent à Spinelli. pour la restauration du mariage de sa fille ou encore où l’entrepreneur de 84 ans offre à la petite amie de l’ancien président du port un bracelet “Cartier” d’une valeur de plusieurs milliers d’euros parce que celui-ci lui dit qu’il n’a pas l’argent pour un tel cadeau.

Pour que ce soit concret les risques de répétition du crime et de pollution des preuvesoutre le fait que Signorini a semblé au procureur et au juge d’instruction ne pas avoir pris conscience de la gravité de ses actes, il y a le fait que “bien qu’il ne soit plus président du port, il connaît beaucoup de monde” et donc il pouvait continuer à agir avec une conduite similaire à celle pour laquelle il avait été arrêté et aussi le fait que Signorini n’a pas officiellement démissionné de son poste de PDG d’Iren mais il est seulement « suspendu » de ses fonctions.

L’avocat Enrico Scopesi, comme d’habitude, il ne commente pas la disposition mais annonce l’appel à la Cour de révision: « Les mesures de l’autorité judiciaire sont subies puis ils se défient” dit-il, rappelant que Signorini n’avait pas été invité à être libéré mais plutôt seulement la conversion de la mesure conservatoire de prison en prison des assignations à résidence (exactement comme les autres grands suspects : Giovanni Toti, Aldo Spinelli et Matteo Cozzani), pouvant ainsi, de l’avis de ses avocats, etToutefois, les besoins de précaution doivent être garantis.

Et à propos du Le rôle de Signorini dans Irenl’avocat Scopesi précise : « Formellement il n’y a aucune résolution par laquelle il a été nommé dans le rôle de PDG puisque c’était juste copté. On ne sait donc pas formellement comment il pourrait démissionner. Sur ce point, nous essaierons d’apporter davantage de précisions au pouvoir judiciaire, mais dire qu’il est toujours en fonction est une erreur car tous ses pouvoirs lui ont été retirés.

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