Nesta prend plus de temps, risque de casse

Monza espère pouvoir recruter Marco Baroni et garde Alessandro Nesta comme “réserve”. Reggiana, dans tout cela, est une spectatrice payante. Dans le sens où il verse un salaire à un entraîneur qui « flirte » – quoique ouvertement – ​​avec un autre club. C’est la dure réalité. Au moins jusqu’à ce soir, où le club de la Brianza recevra une réponse définitive de l’ancien entraîneur de Vérone qui – en même temps – a également sur la table une excellente offre de Cagliari et l’évalue. La logique des choses voudrait que si Baroni accepte la proposition de Galliani, alors Nesta « se rabattra » sur Reggiana, sinon… cordialement. Une situation qui ne crée évidemment pas les meilleures conditions pour la saison prochaine même s’il reste tout le temps pour redresser le navire. Il y a eu aussi des contacts entre les parties (Nesta-Salerno-Pizzimenti) hier, mais la discussion a glissé dans les mêmes discussions que nous venons de vous illustrer et qui avaient déjà surgi il y a une semaine, au moment de la demande de « pause ». en réflexion ».

Une dynamique qui, dans le sport comme dans la vie, ne mène généralement à rien de bon, car dès que l’un des deux partenaires sème le doute, à la longue se créent des fissures qui, avec le temps, s’élargissent pour devenir des cratères. Et puis il vaudrait sans doute mieux partir immédiatement, sans rancune. Entre-temps, le « monsieur » comptait trouver un autre arrangement qui lui donnerait un alibi (presque) à toute épreuve pour justifier son départ de Reggio, mais il a mal calculé le timing. En tout cas, il espère Monza et la Serie A (attention aussi à Venise…), mais il aurait aussi beaucoup aimé Palerme qui a cependant fait d’autres choix (Dionisi en pole).

Derrière ce “Je voudrais qu’il y ait une continuité…” – prononcé lors de la conférence de presse d’adieu – se cachait probablement une demande irréalisable dont lui-même était parfaitement conscient. On verra (bientôt) comment cela va se terminer, mais en attendant le directeur sportif Pizzimenti travaille sur d’autres pistes. Le favori est Alberto Aquilani qui a rencontré hier Pise pour lui dire au revoir (Toscans sur Pippo Inzaghi), mais il y a aussi d’autres clubs très importants qui s’intéressent à lui et il ne sera pas facile de le convaincre. Les alternatives portent les noms de Roberto Breda et William Viali, deux spécialistes de la Serie B qui n’auront pas le « charme » de l’ancien champion du monde, mais sont des professionnels fiables et ne tremblent pas face à un budget moyen-bas et au salut pour déchirer avec les dents.

PREV Pro Sesto remporte le Scudetto, voici le Ballon d’Or : 32 pages à découvrir, les avant-premières du journal
NEXT faire la queue malgré la chaleur