Paris 2024, paradoxe olympique : le logement dépasse la demande et les prix chutent

Paris 2024, paradoxe olympique : le logement dépasse la demande et les prix chutent
Paris 2024, paradoxe olympique : le logement dépasse la demande et les prix chutent

Rien que des prix qui montent en flèche pour le Paris olympique. Au moins sur le devant du hébergement, les Jeux que la capitale française attend depuis exactement un siècle et qu’elle accueillera du 26 juillet au 11 août, n’auront pas du tout de coûts stratosphériques. En effet, je des lits ils seront pratiquement en soldes par rapport aux attentes et aux demandes initiales, cela coûte finalement un peu plus cher qu’en période normale de haute saison. Par exemple, comme pour toute fashion week, le journal transalpin émet l’hypothèse Le Monde.

La raison est facile à dire : elle est là droit du marché, beauté. Avec l’avènement de plateformes comme Airbnb, l’offre de logements dans la capitale française, notamment pendant la période olympique, a littéralement explosé, au point de dépasser largement la demande : en période normale les appartements proposés par Airbnb à eux seuls sont 65 000, alors que dans quelques semaines ils seront plus de doubler à 145 000. Selon certains experts consultés par Le Monde, les prix sont ainsi tombés à 1,5 fois les prix normaux de la période, contre 2,5 fois auxquels ils avaient augmenté jusqu’en septembre-octobre 2023, date à laquelle s’est achevée la première ruée des réservations, notamment d’Asie et des Etats-Unis. Mais par la suite, la demande s’est considérablement ralentie, au point qu’à ce jour, Airbnb n’a occupé que 25 % des logements de la Ville Lumière.

« À partir de ce moment – ​​a-t-il commenté Romain Bellet, co-fondateur d’une autre plateforme de location courte durée, WeHost – les prix n’ont fait que baisser, un peu chaque jour. Pour donner un exemple, un deux pièces dans un quartier pas trop central de Paris coûte normalement entre 60 et 100 euros la nuit, et à ce tarif pendant l’épreuve olympique il ne coûtera “que” entre 100 et 150 euros, pas tellement plus que la norme, sachant qu’il s’agit d’un immense événement très attendu par tout le pays, à commencer par le président Emmanuel Macron qui en a fait un étendard de propagande.

Désormais, les plateformes et les hôteliers s’attendent à une forte hausse des réservations dans les dernières semaines avant les Jeux, les touristes attendant jusqu’à la dernière minute pour profiter des prix plus bas, mais il n’est pas sûr que cela se passe ainsi. En effet, la presse française commence à s’interroger sur la nécessité réelle de se loger à Paris pendant les JO, sachant qu’à terme une large majorité (70%) des 16 millions de spectateurs attendus viendront de France même et donc, selon le moment où l’écrit Le Monde, “il pourrait être hébergé par des amis et des proches”. Sans compter qu’une quinzaine de millions de Français vivent déjà dans la seule agglomération de la capitale.

Bref, parmi beaucoup de flops possibles Dans l’organisation des JO français, du risque d’attaques sur la Seine qui, quelques semaines avant le départ, n’est pas encore considérée comme propice à la baignade pour les compétitions de natation de fond, se pose aussi la question de l’hébergement. De nombreux appartements resteront vides et cela n’aura pas été une grosse affaire pour le marché de l’hôtellerie.

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