Jacobs, comment vas-tu ? L’or au 100 mètres aux Championnats d’Europe d’athlétisme, puis la contracture. Relais à risque

Noblesse oblige, alors on part de Marcel Jacobs qu’il y a trois ans, un Tokyo il a transporté l’athlétisme bleu de la médiocrité dorée à l’espace sidéral avec le médailles d’or au 100 mètres et au 4×100 et qu’hier le sceptre européen a été reconquis. Marcell s’est envolé ainsi des blocs, s’est allongé avec un petit effort pour raccrocher le géant bleu Ali (deuxième avec 10”05, sa progression est énorme) et le Glave anglais, troisième. Mais la joie de son 10.02 a été entachée par une douleur au mollet gauche qui a effacé son sourire et l’a laissé boiter.

«Je crois et j’espère que c’est une contracture – rassure-t-il, très sec – en raison des deux courses serrées. Je suis content mais je sais que j’ai encore beaucoup de travail à faire”, explique Marcell. Pour le moment, la fluidité de Tokyo est loin mais le palmarès du Brescia s’enrichit d’un deuxième titre européen après celui de Munich.

Jacobs ne sera cependant pas offensé si le sceptre du roi de la nuit romaine a été pris hier soir par un autre Italien de la deuxième génération (la mère est tanzanienne), le Romain de 22 ans. Lorenzo Simonelli. Accroupi dans le couloir 4 d’une course de 110 haies qui n’a commencé à courir sérieusement qu’il y a quelques mois, mettant de côté son vitesse pure, Lorenzo a pulvérisé ses adversaires et son nouveau record italien (13”21) avec un 13”05 qui l’emmène dans une dimension mondiale.

Parfait au tir, plus que parfait en rythme, Simonelli (tour d’honneur avec chapeau de paille et drapeau pirate) résume parfaitement la recette qui fait la grandeur de l’athlétisme italien : «Quand j’ai vu Jacobs à Tokyo – explique le Romain – je me suis dit : moi aussi je veux être comme ça, moi aussi j’aime Marcell, moi aussi je veux étonner et m’étonner moi-même».

Et qu’en est-il d’un autre très jeune homme, celui-là Mattia Furlani qui à 19 ans avec un Tribuna Tevere rempli de gens de Rieti comme lui, a eu le courage de porter le record du monde des moins de 20 ans à 8 mètres et 38 au premier saut et ensuite, toujours un cheveu trop en avance au service (trois nuls ), trop tordu et trop tordu sur l’axe, pour essayer quand même de le miner le divin olympien grec Tentoglou qui, avec un doublé de 8 m 65 m et d’autres sauts stellaires, a réalisé la meilleure série mondiale depuis l’époque de Lewis et Powell. Conscient de devoir « mûrir biologiquement, techniquement et physiquement » (ses mots), Mattia se rendra à Paris dans 50 jours avec un argent du monde indoor et un européen déjà dans le sac.

Celui de Leonardo Fabbri est un or à part : après un premier lancer mou, le géant toscan a décidé de dessiner mentalement une plate-forme personnelle où il a lancé près d’un mètre et demi au-delà de ses adversaires qui ont d’abord été assommés puis assommés en tirant régulièrement plus de 22 mètres. «Après un moment d’incertitude dû à des lancers terrifiants à l’échauffement – ​​a expliqué Léo – je me suis dit que si je veux attaquer les Américains à Paris, je ne peux pas lancer comme ça. ET J’ai commencé à marcher longtemps, très longtemps, m’isolant presque des autres. À ce moment-là, je me suis senti léger, fort, puissant. »

Les statistiques disent que les 42 minutes au cours desquelles l’Italie a remporté hier 3 médailles d’or et 6 médailles, dont le bronze à la marche, en une seule nuit ils sont sans précédent dans l’histoire de notre athlétisme.

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