Les États-Unis poussent au cessez-le-feu à Gaza – Écoutez – Coup d’oeil au News Magazine

Les États-Unis poussent au cessez-le-feu à Gaza – Écoutez – Coup d’oeil au News Magazine
Les États-Unis poussent au cessez-le-feu à Gaza – Écoutez – Coup d’oeil au News Magazine

Le professeur de Luiss et de l’Université de Nice : “Le président essaie de partir ou de doubler, le vote anticipé confirmera les résultats”

Macron “a tort et se rend coupable d’orgueil s’il pense qu’en faisant campagne lui-même, il changera” le résultat des élections anticipées qu’il a convoquées le 30 juin, après l’effondrement de son parti et le triomphe du RN. Sans compter qu’il a créé un précédent selon lequel “les résultats du vote européen ont des conséquences” sur le gouvernement. Jean Pierre Darnis, professeur de relations franco-italiennes à l’Université de Nice et d’histoire contemporaine à la Luiss de Rome, ne trouve pas de raison pour laquelle le président français a eu raison de dissoudre l’Assemblée nationale, décision qu’il a prise « sans consulter les institutions ou dirigeants du gouvernement et qu’il partageait avec très peu de personnes”. Et il ne doute pas que le scrutin qui aura lieu dans 20 jours ne fera que confirmer le succès de Marine Le Pen et du Rassemblement national de Jordan Bardella.

“Macron savait qu’il perdrait les élections, mais, bien qu’affaibli, il aurait pu profiter des trois années qui lui restent jusqu’à la fin de son mandat pour organiser sa succession – explique Darnis à Adnkronos – Au lieu de cela, il a agi comme si le vote d’hier était un vote national et a fait ce choix que beaucoup de ses proches n’auraient pas fait et qu’il n’a pas partagé même avec les présidents de la Chambre et du Sénat. Un comportement choquant d’un point de vue politique et institutionnel, pas très démocratique. “

Le professeur français accuse Macron « d’orgueil, d’arrogance : comment peut-il espérer changer quelque chose simplement parce qu’il passe personnellement son temps dans la campagne électorale ? Dans au moins 95 % des communes françaises, le RN est le parti en tête, tandis qu’environ 40 % des électeurs ont voté pour l’extrême droite si l’on additionne le parti de Le Pen, la Reconquête de Zemmour et d’autres petites listes.”

Darnis accuse également le président français “d’un très mauvais calcul tactique : ‘je convoque des élections, je reste président, il y aura une coexistence avec la droite, mais comme ils en sont incapables, les gens vont s’en lasser'”. Un calcul erroné, estime l’analyste, soulignant que l’extrême droite “n’aura pas plus de problèmes au gouvernement que Macron n’en a eu jusqu’à présent”. Et le cri d’alarme démocratique « ne votez pas pour l’extrême droite », « mais pourquoi pas ? » n’est plus d’actualité. Entre autres, lors de la campagne électorale, Macron n’a pu que revenir sur les mêmes thématiques déjà proposées ces dernières semaines.

Et pendant que la droite s’allie, “la gauche se fait des illusions si elle pense qu’un front populaire” réunissant les macronistes, les socialistes, la France Insoumise et quelque autre parti pourra l’arrêter. “Ils n’ont pas les chiffres”, prévient Darnis, qui considère l’éventuelle victoire aux élections du 30 juin et du 7 juillet “préparatoire” à la conquête de l’Elysée. Où, sur le fondement de la Constitution française, « de nombreux pouvoirs sont concentrés alors que les contre-pouvoirs sont très faibles ». Et même s’il y avait cohabitation, un éventuel premier ministre du RN pourrait demander “une réinterprétation des pouvoirs du premier ministre, qui ont été réduits ces dernières années”, explique Darnis.

Macron “croit en sa chance”, mais le tremblement de terre politique d’hier et ce qui pourrait se produire dans les semaines à venir pourraient conduire “à un autre développement dramatique : si la défaite du président était confirmée aux élections, ils pourraient demander sa démission, ce qui n’est même pas le cas”. prévu par la Constitution”, affirme l’analyste. Qui commente ensuite en relançant l’accusation contre Macron : “Il ne voulait pas accepter qu’il ne compte plus à la fin de son deuxième mandat, mais il aurait pu gérer sa sortie de l’Elysée de manière intelligente, en préparant le terrain”. pour son successeur, mais il a tenté de se coucher ou de doubler au mauvais moment et dans un contexte compliqué”.

PREV Sérénité remporte le Rassemblement de la Ville de Venise de la Compagnia della Vela
NEXT Championnats d’Italie absolus Cagliari 2024 – Les sabres de la Fiamme Oro et les sabres de la Fiamme Gialle remportent les derniers titres par équipe