Les descendants des émigrés retournent au Frioul chez leurs ancêtres

UDINE. Ils ont grandi en écoutant les histoires de leurs grands-parents sur le Frioul, qui à leur tour les avaient fait siennes à partir des expériences directes de leurs parents. Durant ce mois, douze garçons argentins et brésiliens, ils auront l’occasion de voir de leurs propres yeux ce qui leur a été transmis, d’écouter la langue de leurs ancêtres et d’en apprendre davantage sur ce qu’est le Frioul aujourd’hui, avec ses entreprises et son tissu économique. Ce sont les jeunes d’origine frioulane qui participent au cours de spécialisation « Valeurs identitaires et entrepreneuriat » que l’Université d’Udine a inauguré hier au Palazzo Florio.

Une initiative qui en est désormais à sa quinzième édition, un projet de formation et scientifique sur le rôle de la langue italienne et frioulane dans les communautés de peuples co-régionaux d’Argentine et du Brésil. Ils ont été accueillis par le directeur du parcours de spécialisation, Raffaella Bombi, le recteur Roberto Pinton, le conseiller régional des collectivités locales Pierpaolo Robertile président de l’Ente Friuli nel Mondo Loris Basso.

De l’Amérique du Sud au Frioul pour découvrir le frico, le gubana et les lieux de leurs ancêtres

Invité spécial le président de l’Accademia della Crusca, Paolo d’Achilleest intervenu sur le thème « L’italien comme langue des migrants ».

Le cours est organisé par le Département des sciences humaines et du patrimoine culturel de l’Université avec leEnte Frioul dans le monde et la Région Fvg.

Les jeunes arrivés au Frioul sont les Argentins Juan Manuel Agustini de Fogolâr Avellaneda (ancêtres de Zoppola), Maria Constanza Arguello de Fogolâr Colonia Caroya (ancêtres de Gemona del Friuli), Ayelen Sabrina Delarosa de Fogolâr Avellaneda (ancêtres de Brazzano, Cormons). , Ayelén Noeli Delbon de Fogolâr Avellaneda (ancêtres de Brazzano), Maria Eugenia Liva de Fogolâr Resistencia (ancêtres de Martignacco), Georgina Ayelén Piccoli de Fogolâr Avellaneda (ancêtres de Corno di Rosazzo), Carlina Lucia Rizzi de Fogolâr Colonia Caroya (ancêtres de Gemona del Friuli), Belén Schlatter Marchetti de Fogolâr Avellaneda (ancêtres de Gemona del Friuli), Giada Seraffini de Fogolâr Castelmonte (ancêtres de Tarcento), Delfina Clara Zalocco de Fogolâr Avellaneda (ancêtres de Dolegna del Collio), Lucia Belen Zampar de Fogolâr Avellaneda ( ancêtres de Strassoldo, Cervignano).

Ils sont rejoints par Marianna Sangoi Kupke, originaire du Brésil et inscrite au Fogolâr Santa Maria (ancêtres de Gemona del Friuli).

Pour tous, il y a eu une grande émotion d’être arrivé dans la ville (où ils resteront pendant un mois) et de pouvoir connaître directement ses particularités, à partir du frico et gubana.

«Nous donnons l’opportunité à ces jeunes de découvrir le Frioul aujourd’hui, qui ont changé grâce aux sacrifices consentis par leurs ancêtres. Des gens qui ont émigré dans des moments difficiles pour notre terre. Aujourd’hui, la région est différente et est prête à les accueillir à nouveau s’ils le souhaitent.”

Ce sont les mots dule conseiller Roberti: «Le but du cours est de maintenir le contact avec les descendants de ceux qui ont dû émigrer du Frioul-Vénétie Julienne pour diverses raisons, en premier lieu économiques. Des gens qui ont ensuite construit leur vie et leur famille dans un autre pays, souvent à l’autre bout du monde.

Maintenir ces contacts signifie créer de nouvelles opportunités pour le présent : le projet, en effet, d’une part permet aux jeunes d’origine de redécouvrir les terres d’origine de leurs ancêtres, et d’autre part il favorise d’importantes opportunités d’emploi qui, peut-être un jour, , permettra à ces jeunes de travailler pour Fvg ou en Fvg”.

Pour le Recteur Pinton l’initiative «a une grande pertinence, dans le but de former ces jeunes au rôle de la langue italienne et frioulane, de prendre conscience de leurs racines familiales et d’ouvrir une fenêtre sur le nouveau tissu productif de cette région».

Professeur Bombienfin, il a déclaré : « Nous voulons encourager et consolider cet élan identitaire qui caractérise les jeunes générations de descendants d’émigrants italiens dans le monde pour réactiver l’intérêt pour l’Italie et le Frioul, en développant une culture ouverte à l’innovation pour construire ce bagage de compétences culturelles qui peut être utilisé dès le retour à pays d’origine».

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