RÉUNION AU MINISTÈRE, PAS DE NOUVELLES POUR L’AVENIR DE CERANO. ENEL PROPOSE DES PROJETS DE FUMÉE SANS CONSIDÉRER LES TRAVAILLEURS.

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MAINTENANT UNE #LOI SPÉCIALE POUR BRINDISI ET SON INDUSTRIE !

Le désintérêt et le désengagement des institutions pour l’avenir de Brindisi et de son système industriel se poursuivent. Aujourd’hui, mardi 11 juin, le syndicat a participé à la réunion convoquée au ministère de l’Entreprise et du Made in Italy avec des représentants du ministère du Travail, des Infrastructures et de l’Environnement, de la Région des Pouilles et d’Enel, l’entreprise impliquée dans le conflit majeur du secteur Région de Brindisi.

Étaient présents, entre autres, le Coordonnateur de l’UIL de Brindisi Fabrizio Caliolo, le Secrétaire National de l’UILTEC Marco Pantò, le Secrétaire Régional chargé de l’Industrie Andrea Toma et les Secrétaires territoriaux de l’UILTEC, UILM, UIL Trasporti et FenealUIL Carlo Perrucci, Alfio Zaurito, Mario Greco et Giovanni Librando.

La convocation de la réunion est le résultat de la grande manifestation et mobilisation promue le 31 mai dernier par l’UIL, la CGIL avec les travailleurs du secteur industriel de Brindisi dans le but, atteint, d’attirer l’attention de l’opinion publique et des institutions nationales sur un grave danger. à laquelle est confrontée l’économie de Brindisi en raison du désengagement annoncé ou déjà en cours de nombreuses et diverses entités importantes de son système industriel.

Aucun signe encourageant n’est ressorti de la réunion d’aujourd’hui, seulement des confirmations de ce qui a été rapporté à plusieurs reprises : Enel ferme la centrale Federico II à Brindisi et renvoie des centaines de travailleurs chez eux. Il y a peu d’espoir de convertir le Federico II au turbogaz comme l’Union le demande depuis un certain temps. Terna joue un rôle décisif dans l’hypothèse de conversion au turbogaz et est appelée à être le protagoniste de cette phase en reconnaissant l’usine de Brindisi comme stratégique pour la stabilité du réseau national. C’est la seule possibilité concrète de protéger les travailleurs et les travailleurs du secteur électrique actuellement employés à la centrale.

Pour l’avenir de Cerano et Brindisi, Enel propose des projets vagues déjà entendus, sans caractère concret et sans délais précis et – ce qui est absolument plus grave et inacceptable – sans prévision d’un nombre adéquat et précis de travailleurs qui pourraient être employés. Hub logistique, assemblage d’éoliennes et menuiserie restent des mots vides de sens, projetés dans un futur indéterminé, sans calendrier précis. Les centaines de personnes qui seront bientôt au chômage ou qui devront changer radicalement de mode de vie pour continuer à travailler ont des noms et des visages précis que le Syndicat connaît bien, accueillant au quotidien leur angoisse et celle de leurs familles.

Le « déclassement » – traduit en langage populaire : « élimination » – est déjà en cours et il n’y a aucune idée de développement industriel et d’investissement pour Brindisi à l’horizon. Ener abandonne Brindisi avec un geste incapable de provoquer un quelconque développement, avec l’approbation du Gouvernement et l’impuissance désarmante de toutes les Institutions Locales, sans exception.

C’est la transition énergétique pour Brindisi : fermer Cerano pour de petits projets hypothétiques. Brindisi, ses travailleurs, la contribution que le territoire apporte depuis des décennies à la production énergétique stratégique nationale et européenne ne valent rien. Le syndicat reste le seul à continuer à parler de travail, de vision et d’économie pour Brindisi mais cela ne nous décourage pas : nous continuerons notre combat et notre engagement pour que Brindisi soit une terre de développement et de travail et qu’aucun travailleur ne doive quitter son domicile. propre à avoir de la dignité.

Nous ne voyons pas d’hypothèse plus valable et opérationnelle qu’une loi spéciale pour l’industrie de Brindisi. C’est un outil que nous demandons fortement au Gouvernement national et pour lequel nous exigeons le maximum d’engagement des Institutions Locales. Brindisi et son industrie vivent un moment historique, décisif pour l’avenir économique de la région, auquel il faut répondre par des mesures tout aussi extraordinaires, “extraordinaires” que “spéciales”. C’est un acte dû à cette terre pour ne pas transiter vers le néant.

pour la Coordination Industrielle de l’UIL de Brindisi

Fabrizio Caliolo

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