«Ils m’ont entouré mais c’était ma course»

Gregorio Paltrinierile champion de tout, est à nouveau champion d’Europe. Il a gagné l’orou plutôt remportée par un écrasement, la course de 10 kilomètres qui aujourd’hui, dans les eaux chaudes de la rivière Sava où elle forme un lac à Belgrade, arrêtée par des barrages autour de “l’Île des Tsiganes”, a décerné le titre continental à celle qui est la seule spécialité olympique de natation de fond.

Médaille d’or pour Greg

Et il l’a fait avec magie : il était premier depuis longtemps mais avec le groupe des meilleurs (qui sont aussi parmi les meilleurs du monde : le Français Olivier, les Hongrois Rasovszky et Betehem, le Grec Kyinikagis, l’Anglais Pardoe et les deux autres Italiens Acerenza et Verani), puis, à 500 mètres de la ligne d’arrivée, il change brusquement de cap, quittant le peloton. Disparaître de leur vue et capté par les caméras, peut-être même se faufiler dans les bateaux des juges.

Dans le peloton, ils se donnaient une bonne (ou peut-être diabolique) raison, en se battant pour un record qui n’en était pas un. Car lorsque Greg est réapparu à l’horizon, et que les adversaires ont dû avoir une vision lointaine pour le voir, les malheureux se sont retrouvés à se battre pour l’argent. Paltrinieri était devant, le fameux point loin… «Ils m’ont encerclé _dit le champion _ mais c’était ma course: eau chaude à 27 degrés, mer plate qui est en réalité un lac ; J’ai couru un moment parmi les leaders, puis j’étais là, je ne savais pas nager comme je voulais et comme je le sentais je me suis jeté fort vers l’intérieur et puis j’ai atteint la ligne d’arrivée». Il a touché le marbre en 1h49:19. Après avoir giflé la plaque, mais l’avoir mentalement caressée, Greg s’est tourné vers ses lointains pseudo-poursuivants, parmi lesquels Olivier est sorti deuxième avec 21,4 secondes et Betlehem troisième avec 21,6, qui a touché en même temps que Mimmo Acerenza quatrième, et Verani, pour terminer la « vague bleue », a terminé cinquième avec 21,9. Il pleuvait, de la pluie oui mais aussi de la gloire pour l’Italie.

Qui avait déjà eu l’occasion de montrer sa valeur dans la course féminine équivalente qui s’est déroulée plus tôt et qui a vu un très bon et audacieux Barbara Pozzobon arrivée deuxième après la course de tête, précédée seulement de touche (2h00:54.8 contre 2h00.54.9 : un dixième de seconde juste après dix kilomètres et donc dix mille mètres d’eau !) par l’Allemande Léonie Beck, qui s’entraîne à Ostie avec le même groupe de Greg dirigé par Fabrizio Antonlli, dans une entreprise multinationale de sport. Et à l’argent de Pozzobon le bleu ajouta le bronze de Giulia Gabbrielleschi. La lutte pour la place unique à Paris, dans la Seine ou ailleurs, devient furieuse. «J’étais un peu fatiguée _ dit Barbara _ et j’avais aussi de l’eau dans mes verres : je ne l’ai pas vue». Giulia cherchera une qualification olympique aux “Sette Colli” et la place supplémentaire pour Paris via la piscine. Et pendant ce temps, l’équipe italienne en eau libre remporte trois médailles en une journée, un set complet : l’or pour Greg, l’argent pour Pozzobon, le bronze pour Giulia. Et demain, nous continuons.

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