Salera a gagné avec une bonne communication, les théories du complot ne servent à rien

Salera a gagné avec une bonne communication, les théories du complot ne servent à rien
Salera a gagné avec une bonne communication, les théories du complot ne servent à rien

Des avisAnalyse du vote par Riccardo Pignatelli : “À Cassino, il y avait une majorité de centre-droit aux élections européennes et une majorité de centre-gauche aux élections locales, ce qui signifie que même les électeurs de centre-droit ont voté pour le maire sortant et ses listes”

De Riccardo Pignatelli

Essayons de faire une analyse moins conformiste du vote des 8 et 9 juin, limité à la Commune de Cassino et découpé en vote administratif et vote politique, plus brièvement le vote pour l’élection du bourgmestre et celui pour les sièges de députés européens à Bruxelles. , analysant les événements survenus avec des catégories sociologiques et des éléments de marketing électoral. Ce qui émerge est une réalité qui se décrit elle-même, sans aucun effort critique ni interprétation herméneutique de la politique locale, mais simplement des faits sous les yeux de tous, compréhensibles même avec les simples règles du bon sens.

Le maire sortant, Dr., a gagné dès le premier tour. Enzo Salera, avec une campagne électorale basée sur une communication compréhensible par tous, l’histoire de ce qui a été fait au cours des cinq années d’administration, même au milieu des difficultés posées par la pandémie et des rares ressources financières disponibles suite à l’effondrement de l’institution, et une composition judicieuse et réfléchie des listes électorales de l’agrégation de centre-gauche, ce que le maire lui-même a d’ailleurs souligné dans une interview accordée juste après la confirmation du vote, dans laquelle il excluait catégoriquement toute sorte de parti ou autre théorie du complot. Le résultat, presque plébiscitaire, a récompensé l’Administration sortante, tout le reste risque de devenir une conspiration inutile, qu’il vaut mieux éviter.

Sur le front opposé, celui du centre-droit pour ainsi dire, le candidat à la mairie, l’avocat. Arturo Buongiovanni, en seulement deux mois, a tenté de donner une identité, d’abord culturelle, compte tenu des thèmes de sa campagne électorale, puis politique, dans un sens unitaire, à sa coalition, héritant toutefois d’un fait antérieur de manque d’opposition (je veux dire comme rôle) d’une partie des partis de son groupe et une composition des listes composée dans certains cas de remplisseurs qui n’ont même pas voté pour eux-mêmes, ce qui n’est pas négligeable et qui constitue ensuite la base du résultat électoral ultérieur .

Les autres coalitions sur le terrain ont exprimé le poids de leurs listes et rien de plus. Le sens de ces brefs italiques est cependant avant tout de commenter le vote, qui s’exprime avec préférence et avec le système proportionnel pour l’attribution des sièges. Les listes, tant pour les élections européennes que pour les élections administratives (bien que correctes dans un sens majoritaire pour l’élection des maires des communes de plus de 15 000 habitants) permettent de tirer quelques conclusions. La première est que dans le vote administratif, ce qui compte avant tout, c’est la relation directe avec les électeurs et l’opinion publique et celle-ci n’est accessible qu’à ceux qui s’engagent dans une politique active permanente, c’est-à-dire quotidienne, ou à ceux qui administrent et jouissent d’un certain niveau d’approbation. de l’opinion publique.

Le vote du premier tour se déroule toujours en porte-à-porte et, par conséquent, les listes comptent avant même les candidats à la mairie, à l’exception de ceux qui ont déjà une notoriété politique ou administrative qui peut être dépensée. La seconde est que les électeurs des deux cas de vote ont exercé leur souveraineté de manière consciente, en distinguant le vote politique du vote administratif, à tel point qu’à Cassino il y avait une majorité de centre-droit aux élections européennes (environ 70%) et un de centre-gauche aux élections locales (environ 63%), ce qui fait que même les électeurs de centre-droit ont voté pour le maire sortant et ses listes (votant séparément des élections européennes).


Le troisième problème est que la préférence ou la liberté de choix ne permet pas aux partis de constituer le paquet habituel qu’ils peuvent offrir à leurs électeurs avec le système électoral en vigueur en politique, où les secrétariats préparent à la fois les listes et les éligibles, déformant ainsi l’un des les pierres angulaires de la démocratie, la pleine souveraineté des électeurs, qui devraient avoir comme contrepoids au pouvoir des partis de faire des listes au moins le choix des candidats au vote préférentiel (voir G. Sartori “Qu’est-ce que la démocratie”) .


En ce qui concerne la représentation en Europe, on a constaté que dans le Bas-Latium, c’est encore la ville de Rome et les grands lobbies des partis qui décident, d’un côté comme de l’autre, ce qui est un véritable désastre pour le territoire du Haut-Latium. et Ciociaria inférieure. Il échappe à beaucoup qu’en persistant dans cette logique de pouvoir, le parti non votant, déjà majoritaire aujourd’hui mais absent de la concurrence, pourrait bientôt se manifester sous d’autres formes et devenir une majorité politique en écrasant les partis traditionnels et leurs élites, comme cela s’est produit dans le passé avec le M5S.

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En conclusion, un tableau semble se dégager du vote qui décrit une sorte de liquidité des électeurs de droite et de gauche qui, appelés à voter selon leur préférence, font contrepoids au pouvoir autoréférentiel des partis d’orienter leurs choix. consensus même s’il y a moins d’approbation que les choix faits ou les listes bloquées, et ils votent en conséquence. Cela se produit à la fois au niveau national et local, tout comme cela s’est produit dans la Ville Martyre !

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