L’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un rapport publié mercredi 12 juin précise et quantifie les effets sur la santé des Européens provoqués par les produits des quatre principaux secteurs industriels, notamment si quelqu’un y est exposé de manière offensive.
Les secteurs de l’industrie du tabac, de la production d’aliments ultra-transformés, de la production d’alcool et de combustibles fossiles et de la production d’énergie (à partir d’hydrocarbures) sont directement couverts par l’organisation internationale, a rapporté To Vima.
L’OMS exhorte les gouvernements à adopter, afin de protéger la santé publique, un cadre réglementaire plus strict pour la production, la distribution et la consommation de produits qui, selon les experts, sont responsables de 2,7 millions de décès par an en Europe.
“Ces quatre industries tuent au moins 7 000 personnes chaque jour sur le continent européen”, a déclaré Hans Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe, dans le rapport. Les recherches de l’Agence couvraient une vaste zone géographique comprenant 53 pays.
« Les pratiques commerciales de ces industries reposent sur l’exploitation des personnes vulnérables à travers des stratégies de marketing ciblées. En d’autres termes, elles reposent sur la tromperie des consommateurs et la diffusion de fausses allégations sur les prétendus avantages de leurs produits ou sur le prétendu respect de l’environnement de leurs activités et “Ces pratiques nuisent à la lutte et à la prévention des maladies non transmissibles, comme les maladies cardiovasculaires, qui sont responsables de quatre décès sur dix en Europe”, a ajouté Hans Kluge.
“Ils maximisent les profits.” Selon l’OMS, en faisant la promotion de leurs produits, les géants du tabac, de l’alimentation, des combustibles fossiles et de l’alcool interfèrent avec les efforts de l’agence et d’autres organismes visant à prévenir et à contrôler des maladies mortelles, telles que le cancer ou le diabète.
Les groupes maximisent leurs profits et mettent la santé publique en danger », indique le rapport de l’OMS.
