Une action urgente est nécessaire en mer Rouge pour mettre un terme aux attaques contre les navires marchands par les Houthis du Yémen, ont déclaré de grands groupes industriels mercredi 19 juin, après le naufrage d’un deuxième navire.
Les militants Houthis alignés sur l’Iran ont lancé pour la première fois des attaques de drones et de missiles sur cette importante route commerciale en novembre, dans le cadre d’une stratégie qu’ils disent être une stratégie de solidarité avec les Palestiniens de Gaza. Au cours de plus de 70 attaques, ils ont également saisi un navire et son équipage et tué au moins trois marins.
“Il est déplorable que des marins innocents soient attaqués alors qu’ils font simplement leur travail, un travail vital qui maintient le monde au chaud, nourri et habillé”, ont déclaré les principales associations maritimes du monde dans un communiqué commun.
« Ces attaques doivent cesser maintenant. Nous appelons les États influents dans la région à protéger nos marins innocents et à désamorcer rapidement la situation en mer Rouge. »
Le navire charbonnier grec Tutor, qui a été attaqué la semaine dernière par des militants houthis du Yémen dans la mer Rouge, a coulé, ont confirmé les sauveteurs mercredi 19 juin.
Selon des sources, le navire a été touché par des missiles et par un bateau télécommandé chargé d’explosifs.
Les forces navales internationales ont été déployées principalement pour fournir un soutien défensif aux navires naviguant encore en mer Rouge, mais les attaques ont considérablement augmenté.
Des sources du secteur des assurances ont déclaré mercredi que l’inquiétude grandissait également concernant l’utilisation par les Houthis de bateaux d’attaque par drones.
“Ils sont plus difficiles à défendre et potentiellement plus mortels car ils touchent la ligne de flottaison”, a déclaré une source industrielle.
“Jusqu’à présent, les missiles ont principalement causé des dommages au pont et aux superstructures (des navires).”
Il y a eu 10 attaques houthistes en juin, contre cinq en mai, a déclaré Munro Anderson, responsable des opérations chez Vessel Protect, une compagnie d’assurance maritime et contre les risques de guerre qui fait partie de Pen Underwriting.
“La première utilisation réussie d’un navire de surface sans pilote représente un nouveau défi pour la navigation commerciale dans un environnement déjà complexe”, a-t-il ajouté.
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