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Le pont romain de Premariacco est vide pour la première fois depuis vingt-quatre jours. Vide car les recherches de Patrizia, Bianca et Cristian ont pris fin, à quelques centaines de mètres de l’endroit où leur drame a commencé vendredi 31 mai. Vingt-trois jours de recherches complexes, difficiles et épuisantes, qui ont permis de restituer les trois corps des jeunes à leurs familles.
Hier, peu après 15 heures, l’hélicoptère transportant le corps de Cristian a décollé, au grand désespoir de son frère Petru, qui espérait toujours pouvoir retrouver son frère vivant. Le corps du jeune homme de vingt-cinq ans se trouvait dans un ravin, dans la partie la plus complexe de la rivière, sous un gigantesque rocher et partiellement recouvert de bois et de graviers. Dans une zone déjà visitée auparavant, mais toujours avec présence d’eau. Et ce sont les plongeurs qui l’ont retrouvé et qui l’ont recherché pendant vingt-trois jours, après avoir tenté de sauver les trois garçons de la vague de crue. Jeudi le Préfet avait constaté l’interruption des recherches dans l’eau et la poursuite des opérations uniquement avec des chiens moléculaires. Au lieu de cela, les pompiers ont voulu faire une nouvelle tentative, une tentative qui a réussi.
Une fois récupéré, le corps a été transporté au terrain de sport d’Orsaria, pour un premier examen d’autopsie, et de là vers les cellules mortuaires de l’hôpital d’Udine, où il se trouve toujours. Ainsi, un chapitre de l’histoire de Natisone se termine amèrement, mais celui du parquet reste ouvert, avec l’enquête qui déterminera si les trois garçons, dans cette demi-heure dramatique du vendredi 31 mai, auraient pu être sauvés.
