Chicchirichì 15 heures par jour ? «Inconfort physique et psychologique». Et le TAR “expulse” le coq du poulailler

Chicchirichì 15 heures par jour ? «Inconfort physique et psychologique». Et le TAR “expulse” le coq du poulailler
Chicchirichì 15 heures par jour ? «Inconfort physique et psychologique». Et le TAR “expulse” le coq du poulailler

VENISE – Trop de coqs dans ce poulailler ? Même s’il s’agissait d’un seul, il ferait quand même un bruit insupportable : l’Ulss 3 Serenissima l’a établi, la Commune de Venise l’a réitéré et le Tribunal Administratif Régional de Vénétie l’a statué. Ainsi, désormais, dans la cour d’une maison de Mestre, seules les poules pourront gratter : pas plus de 50 et, en fait, toutes les femelles, « afin de réduire au maximum les nuisances pour les habitants de la région ». des voisins”, exaspéré par 15 heures de “chicchirichì” par jour.

L’autorisation

Le 18 décembre dernier, un habitant du quartier Chirignago a demandé à Ca’ Farsetti l’autorisation de conserver de la volaille pour la consommation familiale. Le règlement d’hygiène vétérinaire urbaine et de bien-être animal, approuvé par la commune, autorise l’élevage « sur des terrains privés ouverts et/ou agricoles » par dérogation à l’interdiction générale à condition de respecter certaines conditions, à commencer par le fait que « l’élevage doit être compatible avec les règles de coexistence civile et de bien-être animal.” La législation prévoit également l’avis favorable de l’autorité sanitaire, qui l’a rendu le 15 janvier, avec toutefois l’obligation “d’exclure la présence de coqs”.
Le lendemain, un voisin a porté plainte pour se plaindre non seulement de « problèmes critiques importants du point de vue hygiéno-sanitaire », comme indiqué dans les documents du litige, mais aussi de « la forte perturbation acoustique que lui causent les animaux, dont les appels résonnaient quotidiennement de 3 heures du matin jusqu’à 6 heures de l’après-midi”, au point de générer “un inconfort physico-psychologique continu entraînant des dommages biologiques”. En conséquence, la concession délivrée le 9 février fixait un plafond à 50 animaux et imposait “l’absence de coqs au sein de l’exploitation”. Entre-temps, l’administration municipale a également activé une procédure visant à vérifier les conditions sanitaires du quartier et sa compatibilité avec les habitations environnantes.

Les droits

Le propriétaire a alors déposé un recours devant le Tribunal Administratif Régional, accusant la Commune d’avoir «accepté sans réserve, sur la base des simples indications non contraignantes du médecin vétérinaire compétent, les plaintes d’un voisin». Selon lui, la commune, «en l’absence de contrôles techniques supplémentaires, aurait été obligée d’accorder l’autorisation sans pouvoir ajouter de dispositions limitatives», notamment parce que dans un litige entre particuliers «les procédures et les mesures d’atténuation ne pouvaient pas ont été utilisés en cas de nuisances sonores liées aux activités de production”.

Au contraire, pour les juges, la décision des fonctions publiques, fruit d’un « pouvoir discrétionnaire administratif » légitime, était « tout à fait proportionnée » à la nécessité de mettre en balance deux droits : d’une part, l’aspiration du requérant « à pouvoir gérer son propre élevage domestique, en maintenant la possibilité de consommer les produits intacts” ; de l’autre, la nécessité “d’atténuer les inévitables perturbations acoustiques causées au voisinage, principalement produites par les coqs, en interdisant leur introduction”. Quoi qu’il en soit, cela ne s’arrêtera peut-être pas là : outre l’éventuel recours au Conseil d’Etat, le TAR rappelle que « les litiges qui pourraient surgir entre particuliers voisins, mettant en jeu une position de droit subjectif, pourraient très bien être résolus la sphère civile devant les organes de justice ordinaire ». Même si certaines poules chantaient un peu trop, après avoir pondu un œuf, il y aurait toujours la possibilité d’entamer une action civile…

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Le Gazzettino

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