Il bat sa mère et lui met le feu après une dispute sur des questions financières : un procès est demandé

Il bat sa mère et lui met le feu après une dispute sur des questions financières : un procès est demandé
Il bat sa mère et lui met le feu après une dispute sur des questions financières : un procès est demandé

VILLA CASTELLI – Il aurait mis le feu à la maison alors que sa mère âgée gisait à terre en train de mourir, après l’avoir violemment battue. Les délits d’assassinat et d’incendie criminel sont reprochés à Alberto Villani, 48 ans, originaire de San Michele Salentino, arrêté en septembre 2023 suite à l’incendie qui a détruit la maison où il vivait dans le quartier Augelluzzi, dans la campagne de San Michele. Le corps calciné de la mère, Cosimo D’Amato, 71 ans, a été retrouvé à l’intérieur de la maison.

Neuf mois après le drame, les procureurs du tribunal de Brindisi, Alfredo Manca et Giovanni Marino, ont demandé le renvoi en justice de l’homme de 48 ans. Le Gup Barbara Nestore a fixé l’audience préliminaire au 16 juillet. Parmi les 12 personnes offensées identifiées par le juge de l’audience préliminaire figurent les héritiers de la victime, le ministère de la Défense, trois carabiniers en service au commissariat de Villa Castelli, le commandant de la compagnie des carabiniers de San Vito dei Normanni, le capitaine Vito Sacchi et le commandant de l’époque du Nor de la même compagnie, le capitaine Alberto Bruno, actuellement en service dans l’unité d’enquête des carabiniers de Matera.

Villani est en effet accusé de résistance à un agent public et de calomnie contre la police : de résistance, puisqu’il aurait attaqué quelques policiers à l’extérieur de la maison, alors que les pompiers étaient encore occupés à éteindre l’incendie ; de diffamation, pour avoir accusé les soldats, “bien qu’ils les savaient innocents”, de l’avoir endormi et agressé, lui causant des blessures.

L’attaque et l’incendie

Le drame s’est produit dans la nuit du 19 au 20 septembre 2023. Selon le théorème accusateur, Villani aurait violemment battu sa mère, au plus fort d’une dispute sur des questions économiques. Après avoir réduit l’homme de 71 ans au point de mourir, il aurait allumé “le feu à l’intérieur de la maison – lit-on dans l’acte d’accusation – en l’allumant dans la chambre, puis de nouveau directement sur le corps sans défense de la mère”, en alimentant les flammes, en utilisant également des matériaux et des accélérateurs inflammables (notamment de la peinture émaillée, des tissus et des substances de type eau de Javel)”.

Ensuite, c’est Villani lui-même, en état d’ébriété et vêtu seulement d’un slip et d’un sweat-shirt, qui s’est rendu chez un voisin pour lui demander d’appeler les pompiers. À l’extérieur de la maison, comme indiqué, l’homme aurait poussé les carabiniers de la station locale et aurait proféré des phrases menaçantes à leur encontre (“Ce mi sta uardi, ca io ti tagghiu la Capu e ti spaccu”), provoquant des blessures aux soldats. signalé avec quelques jours de pronostic.

Les blessures et les calomnies présumées

En réalité, l’homme de 48 ans souffrait également de blessures (côtes fracturées et entorse traumatique de l’index de la main gauche) qui ont été diagnostiquées le 20 septembre aux urgences de l’hôpital Francavilla Fontana, avec un pronostic de 10 jours. Dans une plainte déposée trois mois plus tard auprès du ministère public de Brindisi, Villani a imputé la responsabilité de ces fractures à la police, les accusant de l’avoir agressé à l’extérieur de la maison. Mais selon l’accusation, il s’agit d’une fausse circonstance, car ces blessures étaient déjà préexistantes, comme le montre un rapport remis à Villani par les urgences d’Ostuni le 27 août 2023, certifiant « un diagnostic similaire » à celui d’environ trois personnes. semaines plus tard.

L’interdiction d’approche

Parmi les huit accusations portées contre Villani, il y a aussi la violation de l’interdiction de s’approcher des lieux fréquentés par sa mère. La mesure restrictive a été prononcée à son encontre par le juge d’instruction du tribunal de Brindisi le 15 février 2022, en remplacement de la mesure d’assignation à résidence qui lui avait été notifiée quelques semaines plus tôt, pour mauvais traitements (un délit requalifié par la suite en harcèlement criminel) à l’encontre du retraité.

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